Rendez-vous au Parc, demain après midi. [RP Sonja Rainer]

Invité 04.11.08 14:50

Adrian avait fini sa journée de cours à 14 heures ce jour là. Une après midi libre était la bienvenue après une matinée d'histoire de la magie et un début d'après midi de botanique...Si il y avait bien un jour qu'Adrian n'aimait pas à Poudlard, c'était bien le mardi.
D'ailleurs, cette après-midi, il avait invité Sonja Rainer à le rejoindre au parc.
La raison officielle, c'était qu'il voulait partager avec elle leur cultures respectives. Bien entendu, il ne savait pas d'où elle venait, il espérait donc qu'elle lui avait amené des indices, tout comme lui l'avait fait.
Mais la raison officieuse était qu'il voulait qui était donc cette jeune préfète de Poufsouffle, qui avait réussi à le déstabiliser la veille dans la pièce commune...

Il sortit dans le parc et s'arrêta à un arbre, l'arbre qu'il squattait à chaque fois qu'il s'y rendait. Un ancien saul pleureur, arbre idéal pour se sentir à l'abri. Adossé à son tronc, il sortit de son sac une boite à chaussure et un sachet en carton. Il les posa au sol, et sortit sa baguette de sa poche. D'un simple mouvement, il changea la couleur des petits cailloux qu'il y avait au sol. C'est ainsi qu'à ses pieds les pierres étaient bleus, vertes, et parfois même couleur or.
D'ailleurs, ce serait pratique pour une blague de faire croire qu'il s'agissait d'or véritable. Mais il se résigna. Sonja allait encore le sermonner, ce qui ne lui plaisait pas du tout.

D'ailleurs, c'est elle qu'il aperçut plus loin arriver, un sac à la main, dans sa direction. Elle n'avait apparemment pas l'air très enjouée de venir, mais Adrian s'en fichait.

Il se leva et fit quelques pas dans sa direction pour enfin s'arrêter à sa hauteur.

- Bonjour Sonja. Je suis content de te voir, dit il avec un sourire accueillant et criard de vérité.

Sonja Rainer 04.11.08 15:24

Sonja se dépêchait. Ses cours avaient finis une demi-heure plutôt par une pénible heure d’histoire de la Magie et elle avait couru pour s’éloigner de cette salle qu’elle jugeait maudite. Bien qu’à Poufsouffle, réputée pour être une maison de travailleurs, Sonja détestait cette matière. Rien de plus ennuyant de s’entendre dire pendant une heure que la révolte des gobelins au Moyen-Âge…et blablabla et blablabla. Vraiment très pénible. Pour revenir à nos moutons, elle se rappela que la veille dans la salle commune un garçon lui avait demandé de venir cet après-midi. Et elle avait répondu naturellement oui. D’ailleurs elle refusait rarement une proposition, surtout si elle est bien formulée. Bref, elle devait se dépêcher car être en retard signifiait pour la jeune autrichienne, qu’elle s’en fichait éperdument, ce qui était qu’à moitié faux, mais pour faire bonne figure, il fallait quand même arriver à l’heure. Une question d’habitude et de respect aussi.

Elle sortit, et agita sa baguette. Les étincelle qui en jaillirent se dirigèrent sur sa droite. Il y avait du vent, un peu seulement mais il glaçait chacun des os de la pauvre poufsouffle car il pénétrait par le col de sa robe noire qui était mal fermé. Elle ne dut pas marcher longtemps avant d’apercevoir Adrian Kaze, assis, le dos appuyé contre un magnifique saule pleureur. Son sac était par terre, à demi-ouvert. Celui de Sonja avait glissé et pendait lamentablement à son bras. D’un mouvement un peu brusque elle le remit sur son épaule. Quand Adrian la vit, il se releva et marcha dans sa direction. Elle s’arrêta presque tout de suite.

Bonjour Sonja. Je suis content de te voir.

Il avait un sourire de requin. Enfin Sonja le perçut comme tel mais elle ne se sentait pas très à l’aise. Le sourire de requin devait y être pour quelque chose dans l’histoire, en regardant attentivement, Sonja s’aperçut que les dents d’ Adrian lui faisait à celles de son père, Thomas Rainer. C’était drôle tout de même. Un éclair lui traversa le cerveau et elle se revit accompagnant son père, ce journaliste, chez le dentiste.

Tu peux pas savoir à quel point ça me fait plaisir d’être là.

Un peu d’ironie n’a jamais fait de mal à personne non ? Elle souhaitait secrètement qu’il ne prenne pas ça comme une insulte ou quoique ce soit dans le genre. Elle ne voulait pas vraiment se faire d’ennemis, peut-être était-ce mal parti.

Pourquoi voulais-tu me voir au fait ?

HJ : gniark gniark, Sonja devient diabolique

Invité 04.11.08 22:36

Tu peux pas savoir à quel point ça me fait plaisir d’être là.

Sonja lui avait répondu avec un sourire qui montait jusqu'aux oreilles. Elle marquait des points.
Contrairement à la veille, la jeune fille paraissait heureuse. Du moins, paressait.
Mais c'était le principal; il n'y avait aucune froid, même si dehors l'atmosphère était glaciale.

Non, Adrian n'était pas né de la dernière pluie. Cet air hypocrite, il le connaissait pour l'avoir si souvent utilisé. Mais il ne devait rien laisser paraître.

Pourquoi voulais-tu me voir au fait ?

- EH bien, je me suis dit qu'il serait intéressant de présenter, chacun notre tour, nos cultures différentes. Nos traditions...Tu vois ce que je veux dire?

Grand amoureux de ses deux pays que sont la France et le Japon, Adrian serait plutôt fier de lui montrer ses traditions. Mais de quelle origine était-elle? Elle était belle. Adrian ne pouvait pas le nier.
Des tas d'idées se bousculaient dans sa tête.
Qui était-elle? Allait-il le découvrir cette après-midi?

- Je te laisse deviner mes pays, car j'en ai plusieurs, d'origines. Après, je devinerai les tiens. Quel bon moyen d'échange, tu ne trouves pas?

Adrian s'agenouilla au sol devant sa boîte à chaussure, et invita Sonja à le rejoindre.

Sonja Rainer 05.11.08 11:07

EH bien, je me suis dit qu'il serait intéressant de présenter, chacun notre tour, nos cultures différentes. Nos traditions...Tu vois ce que je veux dire ?

Cette phrase « tu vois ce que je veux dire » était d’une stupidité à faire mourir un Scroutt à Pétard. Franchement, une parole ne pourra jamais être vu, au pire entendu, et encore pour un sourd on aura du mal à lui faire entendre ou écouter quoique ce soit. Bref, Sonja n’aimait pas vraiment cette phrase, mais pour en revenir au fait, présenter les cultures de son pays ? Mais oui !! Elle allait pouvoir parler du « Friedhof der Namenlosen », un point positif pour ce bel après-midi, où elle allait être obligée de passer en compagnie de ce garçon.

Je te laisse deviner mes pays, car j'en ai plusieurs, d'origines. Après, je devinerai les tiens. Quel bon moyen d'échange, tu ne trouves pas?

Tout est relatif, parce que l’histoire du moyen d’échange la laissait quand même un peu perplexe, mais bon, elle avait accepté de venir alors pourquoi pas jouer le jeu. Et puis maintenant qu’elle était ici, sous ce saule pleureur, ça ne la gênait plus. Adrian s’agenouilla près d’une boîte posée sur l’herbe. Elle le rejoignit et s’assit avec beaucoup d’aisance. Les pays d’origine du garçon ? C’était quoi son nom déjà ? Kaze ? Dans sa langue, suivant comment on prononçait le « a » on pouvait le comprendre comme « Käse » mais qui signifie alors fromage. Plutôt risible non ? Et son prénom ? Adrian. Elle connaissait des français mais aucun ne s’appelait Adrian bien que ce nom sonnait comme tel. En fait elle connaissait un Adrien mais c’était tout. Elle allait dire la France mais pour le nom de famille, Sonja n’arrivait pas à trouver.

Je ne sais pas, j’aurais dit français pour le prénom mais en France c’est Adrien il me semble. Pour ton nom j’ai aucune idée.

Elle ne révéla pas pour l’instant ce que voulait dire Kaze en allemand, sinon elle dévoilerait son origine. D’ailleurs son deuxième pays : les Etats-Unis, était vraiment difficile à trouver car la jeune autrichienne avait d’ailleurs beaucoup plus de caractéristiques allemand que américaine.

Invité 05.11.08 19:19

Sonja le rejoint dans l'herbe et réfléchit quelques instants, avant de répondre :

Je ne sais pas, j’aurais dit français pour le prénom mais en France c’est Adrien il me semble. Pour ton nom j’ai aucune idée.

- Tu as raison, je suis français de part ma mère. Mon grand père s'appelait Adrien. C'est un clin d'oeil qu'elle lui a fait en m'appelant Adrian, qui est, on va dire, la version anglaise de ce prénom. Car ma mère a toujours été passionné par la langue anglo-saxonne. Et tu ne trouves pas pour le nom? Il se prononce Ka-zé.

Le jeune garçon ne comprit pas qu'elle n'avait pas remarqué son côté asiatique due à ses yeux bridés. Etrange yeux bridés vus qu'il a hérité des yeux verts de sa mère.

- En ce qui te concerne...Je pencherai plus pour les pays de l'est. J'avais pensé à l'Allemagne ou à l'Autriche. Mes grands parents habitent à la frontière allemande, et donc...fin. Mais bon, il serait possible que tu sois hollandaise, ou même autrichienne. Mais je ne pourrais pas en être sûr tant que tu ne me l'auras pas confirmé. Suis-je sur la bonne voie?

Adrian aurait pu continuer à raconter sa vie. L'histoire de sa naissance, à Paris, si loin de la région de ses grands parents chez qui sa mère était censée rendre visite, et comment un congré important à Paris l'avait poussée à y aller, même si elle savait que l'accouchement était pour bientôt.
Mais il s'est tut.
En fait, il avait remarqué ces petits regards d'ennuis qu'elle faisait lorsqu'il parlait de trop. Pour savoir qui elle était vraiment et ainsi savoir comment elle avait pu le déstabiliser à ce point, il fallait avant tout se faire pardonner, et l'ennuyer n'était pas du tout la bonne solution.

Sonja Rainer 06.11.08 19:28

- Tu as raison, je suis français de part ma mère. Mon grand père s'appelait Adrien. C'est un clin d'oeil qu'elle lui a fait en m'appelant Adrian, qui est, on va dire, la version anglaise de ce prénom. Car ma mère a toujours été passionné par la langue anglo-saxonne. Et tu ne trouves pas pour le nom? Il se prononce Ka-zé

Et bien elle avait au moins eu raison sur un seul point. Par contre Ka-zé, dit comme ça, ça ne lui invoquait, pour ainsi dire, strictement rien. Ele fixant un peu plus longtemps, elle remarqua un tout petit détail mais la peur de se tromper l'emporta et elle se tut, le laissant continuer. Après tout il avait vraiment l'air d'avoir envie de parler.

- En ce qui te concerne...Je pencherai plus pour les pays de l'est. J'avais pensé à l'Allemagne ou à l'Autriche. Mes grands parents habitent à la frontière allemande, et donc...fin. Mais bon, il serait possible que tu sois hollandaise, ou même autrichienne. Mais je ne pourrais pas en être sûr tant que tu ne me l'auras pas confirmé. Suis-je sur la bonne voie?

Il n'était pas si bête que ça. Ou alors il devinait très bien. Qu'est-ce qu'elle allait lui répondre, oui bien sûr mais elle était aussi américaine de part sa mère. Pas un soupçon de sang anglais coulait dans ses veines. D'ailleurs Sonja trouvait souvent que les anglais avaient un accent épouvantable. Mais elle avait son côté autrichien on pouvait en dire autant. Ah le bilinguisme, c'était vraiment une chance de pouvoir l'être car les pays anglophones sont très nombreux, plus que germanophones même si ceux sont assez proches d'autres langues aussi.

Oui tu as raison sur un point seulement Adrian. Autrichienne, de part mon père mais ma mère m'a légué une autre nationalité, qui fait de moi bilingue.

Un indice de plus pour ne pas que l'après-midi s'éternie même si Sonja se sentait maintenant à l'aise. Discuter n'a jamais fait de mal à qui que ce soit alors pourquoi se méfier d'être avec ce garçon pour parler ? Ne pas venir aurait un acte tout à fait stupide songea-t-elle un nistant. A ce même moment, agitant négligemment sa baguette, elle fit tomber une branche à deux centimètres du bras d'Adrian.

Oh ! Es tut mir leid, Adrian, wirklich !

Invité 06.11.08 21:34

Oui tu as raison sur un point seulement Adrian. Autrichienne, de part mon père mais ma mère m'a légué une autre nationalité, qui fait de moi bilingue.

Il avait eu raison sur un point. Un seul. Il devait encore trouver quelle été son autre nationalité. Bilingue? Si elle parlait autrichien, et qu'elle s'exprimait avec lui en langue anglaise, c'est qu'elle avait une origine anglo-saxonne. Restait à trouver laquelle. Anglaise? Americaine? Canadienne? Australienne? Ou venait-elle de la Nouvelle-Zelande?
Comment pouvait-il savoir...
Mais oui bien sûr !
Il fut si étonné de sa découverte qu'il ne remarqua pas qu'une branche venait tout juste de tomber à côté de lui.

Oh ! Es tut mir leid, Adrian, wirklich !

Quoi? Qu'avait-elle dit? Elle avait l'air désolée. Elle s'était sûrement excusée. Instinctivement, il lui répondit.

- Kore wa nani mo nai darö...

Mince. Elle n'avait sûrement pas compris.

- Je voulais dire... ce n'est rien.

Il lui sourit un instant, et se remit à réfléchir.
Avec du mal. Elle était si spéciale. Il ne regrettait pas de l'avoir inviter. Soudain, l'après midi d'espionnage et de vengeance se transforma en après midi détente et découverte de l'autre.
Il l'avait deviné, du moins, il en était sûr. La forme de son visage, il ne pourrait l'expliquer, lui criait "AMERICA ! AMERICA ! ".

- Tu..Tu ne serais pas Americaine? dit-il, sans la moindre hésitation.

Sonja Rainer 07.11.08 22:29

- Kore wa nani mo nai darö...

Et bien, il lui renvoyait l'ascenseur. Non, il ne devait pas être si méchant quand même, si ? Peut-être qu'elle s'était encore trompée mais là elle commençait à douter de sa capacité à juger les gens. De toute façon Sonja n'aimait pas ce mot. Il sonnait vraiment très mal à son oreille. Bien loin de son allemand favori, et qui pouvait savoir comment elle aimait sa langue ? Mais nous en étions à Adrian qui parla dans une langue inconnue à Sonja. Cela avait une vague ressemblance avec des mots que son père lui avait des fois répétés après des voyages en...Asie mais au...Japon. Adrian venait de se trahir mais elle réservait sa réponse pour plus tard.

- Je voulais dire... ce n'est rien.

Elle aussi aurait du traduire mais il avait sans doute compris le fond de sa pensée et il ne lui avait laissé le temps de répondre mais ça ne faisait rien. Après tout, on parle tous pour se faire comprendre. C'est pour cela que nous ne sommes pas tout le temps en train de nous taper dessus. Grâce à la compréhension, aussi bien qu'oral qu'écrite mais que l'oral soit légèrement plus important.

- Tu..Tu ne serais pas Americaine?

Sonja sursauta presque, elle pensait que c'était pourtant si difficile à deviner. Sans doute que non. Elle sourit d'un sourire très franc qui en exprimait long. Et oui, c'était sa façon de "récompenser" Adrian de ses efforts pour trouver sa double nationalité de par le sang.

Tu as deviné, juste. C'est de ma mère. Mais je pense que tu t'es trahi tout à l'heure. Je pense que tu dois avoir du sang japonais. Mon père y est allé et m'avait souvent répété des mots qui avaient pour moi aucun sens. Ils ressemblaient à ceux que tu as prononcé. A titre d'information, ce que j'ai dit en allemand signifiait : Je suis désolée Adrian, vraiment ! Mais je pense que vu ton expression tu avais tout de même compris.

Invité 11.11.08 1:05

Tu as deviné, juste. C'est de ma mère. Mais je pense que tu t'es trahi tout à l'heure. Je pense que tu dois avoir du sang japonais. Mon père y est allé et m'avait souvent répété des mots qui avaient pour moi aucun sens. Ils ressemblaient à ceux que tu as prononcé. A titre d'information, ce que j'ai dit en allemand signifiait : Je suis désolée Adrian, vraiment ! Mais je pense que vu ton expression tu avais tout de même compris.

Adrian était fier, mais moins de s'être trahi tout seul. Tant pis. L'après-midi n'était pas fini et il lui avait préparé des tas de belles surprises.
Il ouvrit la boîte à chaussure et en sortit une sorte de drap blanc qui assez long qu'il disposa devant lui. Il sortit ensuite une petite boîte dorée qu'il ouvrit. A l'intérieur étaient disposés de l'encre noire et un pinceau à calligraphie.

- Tu vois Sonja, au Japon, la calligraphie est quelque chose de très important. C'est un peu comme si tout l'esprit du japon y résidait.

Adrian prit le pinceau et le trempa dans le pot d'encre qu'il venait d'ouvrir. Il traça un idéogramme sur le drap blanc comme son père l'avait si souvent fait devant lui.
Il se souvenait de toute ses fois où son père lui apprenait la calligraphie. Un art si beau, que malheureusement sa soeur n'aurait jamais la joie de voir.

Une fois son idéogramme dessiné, il reposa le pinceau dans la petite boîte et se reposa à genoux.

- C'est l'idéogramme des oiseaux. Au Japon, un culte consiste à utiliser les idéogrammes pour faire de la magie...Enfin, seuls les sorciers en sont capables. Mais c'est très compliqué. Le Kanji, ou idéogramme, doit être réalisé à la perfection. Ce qui n'est pas le cas ici...
Il faut dire que j'ai beaucoup de mal avec celui-là... Peut être que....

Adrian reprit le pinceau, le trempa dans l'encre et se remit à peindre. Quelques secondes plus tard, il termina le dernier trait. Soudain, Sonja fut prise d'un fou rire qu'elle ne put soudain plus contrôler.

- Désolé...C'est le symbole du rire. Ca ne dure pas longtemps.

Adrian ne put s'empêcher de rire en la voyant exploser de rire, et remarqua, en regardant autour de lui, que le groupe de deuxième année qui se trouvait un peu plus loin était aussi en pleine euphorie.

Sonja Rainer 11.11.08 18:52

- Tu vois Sonja, au Japon, la calligraphie est quelque chose de très important. C'est un peu comme si tout l'esprit du japon y résidait.

Sonja n'avait encore jamais entendu parler d'un pays où tout "repose" sur la calligraphie. Pour elle écrire des mots suffisait amplement mais apparemment ce n'était pas vraiment le cas de tout le monde à en juger de ce qu'elle avait sous les yeux. Elle regarda tranquillement Adrian s'affairer autour de ses affaires et de sa boîte. Il en sortit un pinceau et un petit pot rempli d'un liquide noir qu'elle devina comme étant de l'encre

- C'est l'idéogramme des oiseaux. Au Japon, un culte consiste à utiliser les idéogrammes pour faire de la magie...Enfin, seuls les sorciers en sont capables. Mais c'est très compliqué. Le Kanji, ou idéogramme, doit être réalisé à la perfection. Ce qui n'est pas le cas ici...
Il faut dire que j'ai beaucoup de mal avec celui-là... Peut être que....

Sonja avait jusqu'alors assez discrète mais ce qu'Adrian venait de dire fit qu'elle porta une plus grande attention à ce qu'il lui disait. D'ailleurs c'était aussi plus poli, plus respectueux en y réfléchissant bien. Et Sonja aimait être polie. Sa vieille énergie remonta en elle d'un seul coup, elle explosa de rire, à un point où elle n'arrivait pas à se contrôler. Elle s'aperçut également qu'Adrian avait fini son dessin, assez agréable à contempler d'ailleurs. Le jeune Kaze lui aussi était atteint du fou rire comme si il les enveloppait. Un groupe un peu plus loin était aussi joyeux ou plutôt euphorique. Après quelques minutes, les effets se dissipèrent. Elle réalisa qu'à ce moment là qu'il s'était excuser mais rire lui avait fait un bien fou et elle ne lui en voulait pas du tout.

Tu fais ça souvent ? En Autriche, les sorciers ne font pas ça. Ils utilisent beaucoup plus les plantes et les potions. En Amérique, c'est plus l'esprit. Mon père étant moldu, je ne connais pas grand'chose des sorciers autrichiens mais il m'a déjà emmené voir des expositions de magie propre à chacun des pays. C'était très intéressant mais sur place je me suis quand même un peu ennuyée.

Invité 13.11.08 19:33

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Tu fais ça souvent ? En Autriche, les sorciers ne font pas ça. Ils utilisent beaucoup plus les plantes et les potions. En Amérique, c'est plus l'esprit. Mon père étant moldu, je ne connais pas grand'chose des sorciers autrichiens mais il m'a déjà emmené voir des expositions de magie propre à chacun des pays. C'était très intéressant mais sur place je me suis quand même un peu ennuyée.[/g]

- Non, pas très souvent. La plupart du temps je l'utilise pour détendre l'atmosphère. En parlant d'atmosphère, il y a tous les kanjis de conditions météorologiques. Mais ceux-ci requièrent un niveau supérieur en magie. Je n'ai réussi qu'une fois à faire tomber trois gouttes au dessus de moi...

Alors comme ça, elle aussi était allé à une conférence sur la magie? L'avait-il croisé?
Les Autrichiens utilisaient les plantes, les américains l'esprit...Et les Français? il ne lui avait pas montré tout ce qu'il savait de ses origines.

- Tu es allé à celle de Londres? Il y a combien de temps?

En attendant sa réponse, il se mit à fouiller dans son sac et en sortit un petit objet métallique.

Sonja Rainer 19.11.08 17:04

HJ : les balises pour le gras se font avec "b" et non pas avec "g" ;)

- Non, pas très souvent. La plupart du temps je l'utilise pour détendre l'atmosphère. En parlant d'atmosphère, il y a tous les kanjis de conditions météorologiques. Mais ceux-ci requièrent un niveau supérieur en magie. Je n'ai réussi qu'une fois à faire tomber trois gouttes au dessus de moi...

Sonja dut réfléchir à deux fois avant de comprendre ne serait-ce qu'une seule phrase de la tirade de son camarade. Kanjis ? Ah oui, ces symboles de calligraphies, permettant de pratiquer la magie d'une façon peu connu. Du moins de Sonja mais cette dernière se dit que bientôt elle allait presque tout savoir sur ces mystérieux signes car Adrian ne semblait pas capable de se taire, ou plutôt il était vraiment très bavard.

- Tu es allé à celle de Londres ? Il y a combien de temps ?

Oui, décidément il ne pouvait pas s'arrêter. Intérieurement Sonja songea que le jeune Poufsouffle était quand même un peu prétentieux, mais cela ne devait pas offusquer les gens car ils ne devaient tout simplement pas le remarquer car Sonja trouvait toujours les défauts et les qualités des gens avec les autres. Elle s'était beaucoup entraînée, cela permettait de repérer plus facilement les gens avec qui la jeune autrichienne était susceptible de s'entendre assez bien.

- Il n'y a pas très longtemps, environ deux ans. Cela se passait en décembre. Il y avait beaucoup de décorations de Noël. C'était très joli.

Sonja sourit pour elle-même. Sa notion du temps était très éloignée de la réalité, pour elle le temps passait toujours énormément vite sans qu'elle puisse s'en apercevoir tout aussi rapidement. C'était vite devenu un défaut car par exemple les devoirs en temps limité, et bien elle n'arrivait que très rarement à les finir. Pour mettre fin à ce flot de pensées, la jeune préfète s'obligea à dire n'importe quoi :

- Pourquoi me demandes-tu ça ?

Invité 22.11.08 20:31

- Il n'y a pas très longtemps, environ deux ans. Cela se passait en décembre. Il y avait beaucoup de décorations de Noël. C'était très joli. Pourquoi me demandes-tu ça ?

Des décorations de noël. Très joli. Le souvenir de cette journée lui revint en mémoire;

Ils étaient là, tous les quatre, parcourant le long couloir de la convention. Sur les deux côtés s'étalaient des dizaines de stands plus ou moins grands représentant chacun un pays. La magie était présente partout, et sa mère, moldu, ne pouvait s'empêcher de lâcher des cris de surprises quand elle voyait un tableau se peindre tout seul.
Adrian se souvenait.
Il tenait la main de sa petite soeur, et pour compenser le fait qu'elle ne voyait rien, Adrian décrivait à toute vitesse ce qui se trouvait autour, dans les moindres détails, afin que Mégane n'en perde pas une pièce.
Adrian a toujours espéré que sa soeur ait assez d'imagination pour s'imaginer les formes et les couleurs, même si pour elle, cela ne voulait sûrement rien dire. Après tout, comment connaître une couleur si nous n'en avons jamais vu une seule?
Il se souvenait quand Mégane regardait à gauche, à droite, suivant les instructions de son frère, même si elle était incapable de voir quoi que ce soit.
Il se souvient.
De ce stand particulièrement fréquenté par les enfants, un stand hollandais des plus décorés. Pantins animés et rennes miniatures s'agitaient dans les vitrines. Alors qu'un vieil homme barbu déguisé en père noël présentait ses coutumes aux visiteurs, sa femme - ce devait être sa femme, sans doute -, préparait d'une manière incroyable des petits pains au chocolat qu'elle distribuait aux enfants. Il se souvient tous ces regards émerveillés. Il y avait emmené sa sœur. Bousculée, la petite ne comprenait pas ce qui se passait, et Adrian faisait tout son possible pour essayer de la rassurer. Il se souvient quelle haine il avait ressenti envers ces enfants qui, dans l'ignorance, la bousculaient si violemment. Mais une petite blondinette, à peine plus âgée que lui, avait saisi la main de Mégane et l'avait attirée devant le stand, en tenant à l'écart tous les autres enfants. Il lui tendit un pain au chocolat, et Adrian reprit la main à sa soeur, après avoir remercié la jeune fille blonde à lunettes.

Il se souvient à présent, de cette petit blonde. Même s'il n'avait pas fait attention, maintenant c'était clair; cette jeune fille ne pouvait qu'être Sonja Rainer.

- C'est que...j'y étais. En fait. On s'est sûrement croisé. J'étais avec ma petite soeur. Peut être étais-tu au stand des pains au chocolat?

Sonja Rainer 06.12.08 17:54

C'est que...j'y étais. En fait. On s'est sûrement croisé. J'étais avec ma petite sœur. Peut être étais-tu au stand des pains au chocolat ?

Le cœur de Sonja était d’ordinaire bien accroché à sa poitrine mais là, une succession d’images se bousculèrent dans sa tête, chacune voulant être la première à atteindre son cerveau. Les images floues devinrent de plus en plus nettes et les souvenirs remplacèrent ces images. Une petite fille qui marchait d’un pas maladroit à travers la foule. Une jeune autrichienne qui lui prit la main. Un pain au chocolat tendu, un visage radieux, un garçon à peine plus jeune que Sonja qui arrive de nulle part et un remerciement. Tout cela deux ans auparavant lors d’une grande exposition à Londres. Elle avait déjà rencontrer Adrian Kaze et n’avait même pas été capable de le reconnaître. Mais maintenant qu’elle le savait, elle se trouvait stupide de ne pas l’avoir reconnu plus tôt, c’était comme une évidence désormais mais il avait grandi et changé. L’image d’une jeune garçon régnait encore dans la tête de la jeune fille.

Oui, maintenant que tu me le fais remarquer, je me souviens de ta petite sœur et de toi, elle marchait d’un pas légèrement maladroit comme si…

L’évidence frappa Sonja de plein fouet comme une gifle. La petite fille avait eu l’air de ne pas trop prêter attention à tout ce qui l’entourait comme si elle ne voyait pas ou plus. Cela fit replonger la préfète au cœur de sombres souvenirs. Un petit frère, si jeune, atteint pas gravement mais d’une maladie qui persiste et qui ne veut pas s’en aller. Une église, une messe chantée et allemand, cette langue si rude devenue fluide, belle, sublime. Un enterrement passé sous la pluie, sous la noirceur d’un orage d’été en plein cœur de l’Autriche, après quelques années vécues en Ecosse, même pour un sinistre événement ce retour à son pays natal lui avait fait du bien mais en lui rappelant que tout cela avait été fait pour Hannes. Sonja se décida enfin à terminer sa phrase, peut-être au risque de blesser Adrian.

…elle était aveugle.

Invité 24.12.08 3:52

Oui, maintenant que tu me le fais remarquer, je me souviens de ta petite sœur et de toi, elle marchait d’un pas légèrement maladroit comme si…elle était aveugle.

Sa mémoire ne lui avait donc pas fait défaut. Cette petite fille blonde à lunettes était bien SOnja. Sonja Rainer, la seule personne de l'école à l'avoir autant fasciné, autant intrigué, si intrigué qu'il était allé jusqu'à l'inviter un après midi au parc. Le monde était très petit, se dit-il. Cet enfant, qui au milieu de tous les autres de son âge, avait-su faire preuve de maturité et aider une plus petite. Son geste l'avait touché et il s'en était toujours rappelé. Aujourd'hui, cette jeune fille était devant lui, une tête de plus mais toujours le même regard.

- Oui effectivement...le monde est petit.

Un sourire reconnaissant se lisait alors sur son visage. Un sourire radieux, sans doute l'un des plus sincères de toute sa vie.

- Merci, pour ce que tu as fait à Mégane.

A travers les yeux de Sonja, Adrian revit ceux de sa petite soeur. Sans doute le regarderait-elle ainsi si elle avait pu.
Sans doute Sonja lui rappelait-elle sa propre soeur.
Que faisait-elle à l'instant? Pourra-t-elle un jour voir à quoi ressemble son frère qui l'aime tant?

Le soleil percait à travers les nuages gris, mais le froid se faisait horriblement ressentir comme des lames qui nous transverse la peau. Il y avait de moins en moins de gens dehors, hormis le petit groupe qui s'amusait sur le banc à lancer des sortilèges. Plus loin, seule dans le gazon, une fleur. Impossible pour Adrian de lui donner un nom. Jamais il ne s'était arrêter à distinguer les choses qu'il qualifiait de belles, à point c'est tout.
Sans crier garde, il se leva et se dirigea vers cette fleur solitaire. Il l'arracha et se remit à sa place, avant de la tendre à Sonja.

Sonja Rainer 24.12.08 12:51

- Oui effectivement...le monde est petit.

Sonja aussi sourit. C'était tellement étrange qu'ils se soient déjà vu, et ils ne venaient de reconnaître qu'ils s'étaient vu quelque part que quelques dizaines de minutes auparavant. Une journée radieuse s'était déjà annoncée certes mais l'air venait de se rafraîchir, baissant la température ambiante de quelques degrés encore. Pourtant le soleil perçait derrière une bande de nuages gris, semblables à du coton mais qui aurait traîner dans de la cendre.

- Merci, pour ce que tu as fait à Mégane.

Que répondre ? Le remercier aussi. Si ça continuait cette conversation ne serait plus que des remerciements réciproques et cela finirait sans doute en une crise de fou rire, peut-être ce qu'il fallait faire mais Sonja avait beau être de bonne humeur, elle n'avait pas vraiment envie de rire, consciente que la petite soeur d'Adrian devait être quelque chose qu'il devait le plus chérir au monde, surtout si elle était aveugle.

-Disons qu'elle avait l'air perdue et je ne voulais pas qu'elle se perde vraiment pour de bon, surtout qu'elle est tellement mignonne mais elle a du tout grandir depuis cette fois n'est-ce pas ? Pour moi c'était un peu naturel de la recueillir.

Depuis quand Sonja était-elle modeste ? Peut-être depuis toujours mais sans qu'elle s'en aperçoive réellement. Justement, c'était peut-être tout à fait naturel aussi. D'ailleurs sans que la jeune autrichienne s'en aperçoive tout de suite, Adrian prit une fleur et la lui tendit. Ca y est, il l'avait prise au piège, elle ne savait plus du tout comment réagir, elle était même en train de perdre complètement le nord.

-Merci.

Ou tout du moins c'est ce qu'elle réussi à bredouiller. Fouillant rapidement dans son sac, espérant par la même occasion cacher le rouge qui lui montait traîtreusement au visage, Sonja extirpa un pot en verre. Elle s'agenouilla par terre et ramassa un peu de terre en la remettant dans le pot. Elle n'avait aucune connaissance en jardinage mais elle pensait que c'était la chose à faire. La préfète fit un petit trou et planta la fleur avant de a border de terre. Après tout ceci, elle s'aperçut qu'Adrian était resté debout en train de la regarder. Etrangement, elle en fut extrêmement gênée.

- Tu sais quelle espèce est-ce ?

Invité 26.12.08 14:46

- Tu sais quelle espèce est-ce ?

Après s'être expliquée sur ce qu'elle avait fait à sa soeur, et après l'avoir remercié pour la fleur, Sonja lui posa cette question, sûrement pour détourner l'attention de Adrian qui avait remarqué les joues rouges de la jeune préfète.
Comme il se l'était dit plus tôt, il n'avait aucune idée de l'espèce de cette plante. Elle ressemblait étrangement à une rose, mais de petites tiges auxquelles pendaient de petites fleurs blanches sortaient du centre. Etais-ce une fleur magique?
Non...elle devait être connue des botanistes et jardiniers moldus.
Mais même en étant sorcier, Adrian ne pouvait mettre de noms sur cette magnifique fleur.

- Je suis désolé, mais je n'en sais vraiment rien... On dirait un mélange de deux fleurs. On va l'appeler La Métisse. Un peu comme nous deux.

La baguette au dessus du pot de fleur, Adrian chuchota une formule et de l'eau se versa sur la terre à présent humide. La Métisse avait l'air d'apprécier.

- En fait, je ne m'y connais pas du tout en fleur, ni en arbre d'ailleurs...Je crois que la botanique va me poser problème cette année...La seule connaissance que j'ai des plantes, c'est l'oignon que j'ai fait pousser avec mon "maître" en primaire. Ma mère jardine, mon père déteste ça. Je dois tenir ça de lui. ma soeur aussi jardine. Ca fait un peu le cliché de la femme qui aime jardiner et pas l'homme...Mais je sais que ça ne veut rien dire car mon oncle est jardinier. D'ailleurs, je pourrai lui e nvoyer une lettre pour savoir ce qu'il en pense de cette plante bizarre.

En y réfléchissant bien, donner un nom à cette plante casserait le mythe de La Métisse. Plongé dans ses pensés, il fut interrompu par Sonja qui prit la parole.

Sonja Rainer 02.01.09 17:54

Je suis désolé, mais je n'en sais vraiment rien... On dirait un mélange de deux fleurs. On va l'appeler La Métisse. Un peu comme nous deux.

Il usa d’un sortilège pour faire couler de l’eau. Ce n’était pas l’Aguamenti car ce dernier produisait un jet plus fort quand il était correctement effectuer. « La Métisse », ce nom sonna bizarrement aux oreilles de Sonja, elle ne voulait pas paraître stupide mais bien que bilingue, elle ne connaissait pas ce mot-là. Pas de chance pour Sonja, elle n’eut pas le temps de demander une explication car Adrian avait déjà rapidement enchaîné. Ce qui n’était d’ailleurs pas étonnant du tout.

En fait, je ne m'y connais pas du tout en fleur, ni en arbre d'ailleurs...Je crois que la botanique va me poser problème cette année...La seule connaissance que j'ai des plantes, c'est l'oignon que j'ai fait pousser avec mon "maître" en primaire. Ma mère jardine, mon père déteste ça. Je dois tenir ça de lui. ma sœur aussi jardine. Ca fait un peu le cliché de la femme qui aime jardiner et pas l'homme...Mais je sais que ça ne veut rien dire car mon oncle est jardinier. D'ailleurs, je pourrai lui envoyer une lettre pour savoir ce qu'il en pense de cette plante bizarre.

Il parlait vraiment beaucoup, cela en devenait presque inquiétant. Peut-être était-ce une sorte de maladie peu connue mais Sonja doutait de cette hypothèse. Il avait quand même fini par faire une pause, problème de respiration ? Un petit sourire apparut sur le visage de la jeune autrichienne puis se souvenant qu’elle ne connaissait pas le mot « métisse » en anglais, elle ouvrit la bouche pour parler. En fait c’était peut-être pour ça qu’il s’était arrêter car Sonja eut l’impression que ça faisait un petit moment qu’elle avait la bouche ouverte.

Je vais peut-être paraître idiote pour toi, mais ça veut dire quoi métisse ? C’est un mot d’anglais que je connais pas. Mais je doute que tu puisse le dire en allemand alors tu peux me le définir s’il te plaît ?

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