« Poudlard Interactif : Le Temps Libre. » | RPG
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Du travail par dessus la tête, le coeur. [PV]

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Message  Lys Lirimy 10.07.08 21:41

Il était maintenant et Lys venait de quitter la Grande Salle qu'elle avait été l'une des premières à rejoindre pour le repas du soir. C'était une habitude chez la jeune fille. Elle sortait de cours, allait une petite heure à la bibliothèque ou s'occupait des travaux de groupe dans sa salle commune puis elle se dirigeait vers la salle à manger afin de disposer d'un choix plus large d'aliments encore chauds. Elle s'asseyait généralement dans un coin de la table qui lui permettait d'observer la salle toute entière et les entrées et venues des autres élèves, leurs éclats de rire, leurs coups de colère... Son environnement. La jeune fille vida bien vite son assiste et sortit tout aussi discrètement qu'elle était rentrée vingt minutes plus tôt. Dans le hall d'entrée elle croisa un groupe de Serpentards parmi lesquels elle reconnut Esther en tête, l'insigne de préfet accrochée sur sa poitrine, en train de se plaindre des horaires des rondes de la fin de semaine. Lys lui adressa un sourire joyeux que la jeune fille ne remarqua pas -ou ne daigna pas remarquer - puis déçue gravit les marches qui menaient à sa salle commune. Elle avait toujours l'habitude d'aller prendre sa douche après manger. Et d'aller étudier après.

Ce fut donc une environ une demi heure plus tard que la jeune fille sortit de sa salle commune, légèrement humide, ses cheveux attachés grossièrement derrière sa tête laissant s'échapper quelques mèches dorées lui tombant sur la nuque et tout autour de son cou et de son visage. Elle avait quelques livres, des parchemins et des plumes pleins les bras et se dirigeait vers la bibliothèque. C'était peu être la fin de l'année mais elle avait encore quelques petits travaux à faire pour préparer au mieux l'année scolaire qui suivrait où elle passerait les BUSES. Lys choisit donc une table tranquille proche d'une fenêtre d'où elle avait vu sur l'extérieur de Poudlard qu'elle adorait observer. Elle y déposa ses livres et toutes ses affaires, s'assit doucement et observa ces paysages qu'elle allait quitter pour quelques temps. Même si dans deux mois elle serait de retour, cela n'empêchait pas qu'ils allaient lui manquer. Mais elle ne se l'avouait que peu.

Lys ouvrit un livre, décala sa chaise quand elle sentit quelqu'un tenter s'asseoir derrière elle. Elle ne se retourna même pas pour prendre la peine de s'excuser tant elle était absorbée par ce qu'elle lisait. Elle aimait bien prendre son temps dans son travail scolaire. Et même si elle rédigeait tout en catastrophe au dernier moment elle aimait réfléchir à ce qu'elle devait faire ou non pour trouver et accepter ou non un maximum d'idées.
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Message  Leo Draco 12.07.08 12:13

    Les yeux fermés, la tête en arrière, fixé sur une chaise du salon des Serpentard, balancé d’avant en arrière par des mouvements de jambes nerveux, Leo révisait, marmonnant, selon la matière, des formules, des dates, des noms de plantes ou d’ingrédients. Depuis deux semaines, pour les ‘Cinquième année’, les cours étaient officieusement terminés, les professeurs préférant réorienter leurs séances en périodes de révisions. Mais, si ces heures quotidiennes de révisions obligatoires étaient indispensables pour beaucoup de feignants, pour le préfet de Serpentard, elles n’étaient pas en nombre suffisant pour éponger le stresse dont il pouvait faire preuve à la perspective de passer ses BUSES. Dans ce coin de la Salle Commune il s’installait sur sa chaise dès la fin des cours, lisant et relisant ses fiches de révisions, cours, plumes et livres restant toujours à sa portée, quelques dizaine de centimètres plus bas, étalés sur le sol.

    Dans cette situation, il ne s’autorisait que deux écarts : le plus souvent, il observait, avec attention, les allées et venues des Serpentard, se distrayant – parfois trop longtemps – à découvrir son environnement, un panorama de vies, d’êtres tristes, heureux, anxieux, méchants ; plus rarement, il interrompait ses séances de travail acharné pour embrasser sa petite amie quand elle passait furtivement à travers le salon, ou s’installait elle-même sur le canapé de la Salle Commune pour ses propres révisions. Voilà plus d’une heure qu’il ne l’avait pas vue, il l’avait quittée après les cours alors qu’elle disparaissait dans son dortoir accompagnée d'amies, elle n’allait pas tarder à redescendre et il allait en profiter quelques minutes avant de se replonger dans l’Histoire de la Magie, il le savait et l’instant aller lui donner raison, elle faisait son apparition, toujours aussi élégamment froide.

« - Tu descends ?
- Je vais manger. Tu viens ?
- Révisions. Douche. Révisions.
- Tu ne manges pas ?
- Les feuilles de cours coupent ma faim, l’encre de ces livres étanche ma soif.
- Tu es bien trop sérieux.
- Et toi bien trop peu … »


    Les lèvres fraichement embrassées, il profita de l’instant pour prolonger la pose. Il délaissa rapidement la Salle commune pour se diriger vers la Salle de bain des Préfets. Là-bas, il plongea dans une eau clair et fraîche – idéale pour un bain d’été – pour se laver des dizaines de minutes durant, avant d’employer les lavabos muraux pour peaufiner ses soins. Près de trois-quarts d’heure plus tard il sortait enfin de la Salle de bain, la peau neuve, les cheveux à moitié séchés, des vêtements fins collés à une peau encore moite. En repassant par la Salle Commune de sa maison, où il retira de son coin toutes les affaires indispensables à des révisions efficaces, il s’empressa de rejoindre la bibliothèque, non sans culpabiliser d’avoir pris un aussi long bain.

    Même en pleine traversée de ces couloirs peuplés d’élèves se dirigeant vers le dîner du soir il n’avait pu s’empêcher d’entamer le paragraphe d’un livre d’Histoire, lui causant quelques collisions auxquelles il ne prêta aucune importance. L’esprit ainsi occupé quand il arriva à la bibliothèque, ses pieds le menèrent machinalement à une fenêtre, par laquelle passait encore la lumière du jour, et la petite table qu’elle éclairait. En prenant soin de ne pas décrocher le regard des pages de son livre, il étala ses affaires sur le meuble avant de reculer la chaise qui y était rangé. Ayant deviné la silhouette d’une jeune fille à la table de derrière il marmonna des excuses alors qu’il forçait le recul de son siège de manière à pouvoir s’asseoir. Cette séance de révision concernerait définitivement le cours d’Histoire de la Magie avec son lot de noms propres, de dates, de groupes, de mouvements et d’évènements mineurs sans importances, pour lesquels Leo s’était organisé en fiches de révisions dont ses chuchotement trahissait parfois l’inefficacité.

« - Georges P. Jyep ? C’est qui lui ? … Où est-ce que j’ai mis ce bouquin ? Il fouilla son tas de fournitures et y dégagea un petit livre noir qu’il ouvrit à ses dernières pages. Hum … Conseil du … Nanana … Ordre de … Ah ! Mais qu’est-ce que c’est que ça ? »

    Son agacement eu raison de lui, il remis violemment l’épais livret noir au milieu de ses affaires en soufflant tout le déplaisir que l’on pouvait avoir à l’idée de ne plus se rappeler des choses les plus essentielles la veille d’un examen. Pas abattu pour autant, il se replongea dans un chapitre sur les origines de la magie égyptienne. Dans une position inconfortable depuis plusieurs dizaines de minutes maintenant, il déplaça notamment ses jambes, jusqu’alors tendues, de manière à fléchir ses genoux et reposer ses pieds sous la chaise qui, de toute évidence, était bien trop petite pour couvrir d’aussi grandes jambes. Sans le vouloir, il remarqua assez vite qu’il empruntait de l’espace à sa voisine de derrière dont, jusque là il ne croyait toucher – au pire – que le sac, alors qu’il s’agissait manifestement de ses propres pieds. Gêné par ce contact pour lequel il avait ralentit sa lecture, il hésita à marmonner une nouvelle fois des excuses et replaça rapidement ses jambes devant lui.

    Leo s’en souviendrait, la bibliothèque était indubitablement un espace trop confiné pour ne pas avoir à partager l’intimité et l’odeur de Lys de ses voisins.


Dernière édition par Leo Draco le 28.10.08 19:59, édité 3 fois
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Du travail par dessus la tête, le coeur. [PV] Empty Re: Du travail par dessus la tête, le coeur. [PV]

Message  Lys Lirimy 06.08.08 10:10

Alors quoi ? Il fallait s’avouer vaincu et s’incliner ? N’est-ce pas mieux de se battre contre quelque chose ? Même vainement ? Vaut-il mieux lutter contre un phénomène impossible ? Ou l’accepter ? Et quand on ne sait pas qu’il est impossible ? Et quand on ne sait pas qu’il vaut le coup qu’on y perde son âme ? Quand on ignore simplement que notre destin à mis sur notre chemin l’élément pour notre vie, pour notre âme, pour notre cœur… Le plus important ? Alors il nous reste quoi de tout ça ? Lutter contre le destin quand il se joue de nous est-il possible ? Alors quoi ?


Lys, quelque peu résignée, observait la montagne de cours qu’elle aurait à réviser pendant les vacances. Avec de la chance et si elle commençait maintenant, elle n’aurait pas à se coucher tard tout les soirs… Mais est ce que cela en valait vraiment la peine ? Lutter contre l’ignorance… On est tellement mieux sans savoir, sans logique, sans réflexion… On ressent et c’est tout…


La jeune fille ferma son livre avec ses notes à l’intérieure du bout des doigts et ferma doucement ses paupières se laissant envahir par l’étrange atmosphère qui imprégnait les lieux. La forçait-on à lutter ou au contraire à abandonner ? Lys était sur le point de lutter quand une onde électrique lui parcourut la jambe. Sur le coup, Etonnée, elle ne sut s’avouer si elle avait apprécié ou non… Il lui en restait simplement un souvenir de puissance…


On vous averti mais de quoi ?



La jeune fille effleura sa cheville délicatement à l’endroit du départ de l’onde électrique. Ou plutôt au point de contact entre sa peau et celle de son voisin de derrière. Elle porta le doigt à sa lèvre inférieure et en ressenti un léger picotement… Magie ? La jeune fille se retourna discrètement tachant de faire le moins de bruit possible et observa le garçon qui lui tournait le dos. Ses yeux balayèrent son corps jusqu’à la zone de son corps qui –elle ne le savait pas encore – avait effleuré sa cheville.


Cheveux blonds désordonnés, grand, bien bâti, chemise blanche ample… cela lui disait vaguement quelque chose. Un rêve ? Un idéal ? En plutôt le contraire… Lys venait d’apercevoir du vert… cela lui revenait maintenant, le préfet de Serpentard et accessoirement petit ami d’Esther Malefoy. Lys posa son regard sur sa nuque longuement… En insistant peut être un peu trop… Ce truc électrique qui lui avait parcouru l’échine quelques instants auparavant ? C’était peut être … Ce n’était peut être pas le Draco quelle croisait c’était peut être quelqu’un d’autre. La jeune fille soupira doucement (et inconsciemment vers son voisin de derrière). Et se retourna devant ses propres livres… Qu’est ce qu’elle était irréaliste parfois !





- Je retrouverai Internet dans une semaine ! Trop hâte !! En tout cas voilà de quoi te faire patienter ! Désolée vraiment mais glaner 5 minutes au boulot c'est pas évident ! * Toucas * -
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Message  Leo Draco 28.10.08 18:32

    L’Homme amoureux est en tout points comparable à l’animal en chaleur, selon nombre de cartésiens scientifiques – ou de scientifiques cartésiens. La problématique est en réalité la suivante : le sentiment d’attirance d’un être humain envers un autre n’est-il que le résultat d’un mécanisme purement chimique ? Les Hommes dégagent des phéromones, des « odeurs » sécrétées en permanence qui ont pour incidence d’affoler les odorats de l’entourage et en attirer les Hommes intéressés par un éventuel coït.

    Était-ce un souffle qu’il venait de sentir sur sa nuque ? Sans attendre il fit mine de se recoiffer de quelques coups de doigts, une technique qu’il avait développée non sans une certaine fierté pour jeter un œil, discret, sur le devoir de son voisin - uniquement quand le besoin s’en faisait sentir. Elle venait de se retourner, mais qui était-ce ? Il la voyait, maintenant, correctement adossée, c’était l’occasion pour lui, de mettre un nom sur ces cheveux blonds, cette fine silhouette et cette odeur de Lys ; l’inhalant, il en ferma les yeux. C’était plaisant, reposant, attirant ; comme une odeur de pain au chocolat peut vous rappeler les goûters passés dans la forêt, cette fleur dans sa correspondance horizontale amenait le préfet à s’enivrer d’un vaporeux souvenir, un bout de mémoire enchanteur qu’il n’arrivait pourtant pas à dépoussiérer ; un bain parfumé, passé en charmante compagnie, suffirait probablement à stimuler son cerveau même si, alors, le fantôme d’Esther planant au-dessus de sa tête, l’odeur de Lys deviendrait, pour Leo, moins synonyme de plaisir que d’échec.

    Non, les biologistes ne sont pas des marrants (qui en doutait ?). Réduire le sentiment d’attirance d’un Homme pour un autre à la simple réponse du corps à une odeur plaisante n’était pas une conviction partagée par Leo qui … Ne cessait, pourtant, de regarder par-dessus son épaule droite la voisine de derrière, que ce soit pour sourire de ses chaussettes apparentes aux couleurs fantaisistes ou pour voir ses mains s’activer autour d’une plume, par-dessus un parchemin ; le dos droit, des vêtements trop chauds pour être portés un mois de Juin l’enveloppant pudiquement témoignaient de cette classe dont seule une catégorie de demoiselles profite, une enveloppe de fraîcheur qui respire la modestie ; car, semble-t-il, elle ne voulait pas que son corps soit l’affaire de tous, et sûrement pas celle de Leo. Il se retourna en soupirant, à son tour, pour refermer machinalement chaque livre d’étude ouvert, les empilant comme s’il était naturellement temps pour lui d’abandonner cette situation.

    Il se pencha vers sa droite, cherchant à tâtons son sac gisant en-dessous de sa chaise mais c’était, encore une fois, sans compter le confinement dans lequel il était venu étudier, en paix, avait-il pensé bêtement il y a une heure. Effleurer le cheville de sa camarade n’aurait rien eu de gênant s’il n’avait pas tenté de l’attraper comme une hanse pendant plusieurs secondes au bout desquelles il se sentit particulièrement rouge et idiot. Toujours plus instinctivement c’était d’un seul geste qu’il avait remis la tête sur son bureau, se plongeant dans le premier livre attrapé – « Botanique : les secrets de Mlle Minvairte » – ouvert à une page dans le plus grand des hasards – « Chapitre 3 : le Lys, une plante aux propriétés mystérieuses (P. 162) ».



-| Wesh, je savais plus sur quoi on s'était fixé par rapport au RP dans les cuisines. Se connaissent-ils ? |-
-| Du coup, je n'ai pas insisté sur le fait qu'il la reconnaissait ou non. Enjoy ! |-
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Message  Lys Lirimy 03.11.08 18:38

Il existe, chez les sorciers africains, une théorie expliquant que lorsqu’une âme rencontre sa sœur, elles se reconnaissent aussitôt engendrant feux d’artifices et explosions de joie… Pour Lys, son ange gardien, celui qui faisait et défaisait son destin, devait en ce moment même s’arracher les cheveux…


Les mots défilaient devant ses yeux comme des voitures sur une autoroute sans que la jeune fille ne puisse y déceler le moindre sens. Son esprit était ailleurs. Sur la personne qui se trouvait juste derrière elle à vrai dire. Comment cela pouvait y être possible ? Comment une personne qu’elle n’avait jamais vu – ou du moins qu’elle n’avait jamais vraiment jamais regardé puisse produire un effet pareil sur elle ? Elle ne lui avait jamais parlé. Ne connaissait même pas son nom. Pour être précise. Elle ne connaissait pour le moment que son dos. Et ses cheveux. Des cheveux blonds. Son souffle aussi… Son souffle… Si Lys avait le courage d’imaginer son souffle sur sa peau, la jeune fille se serait étouffée sous la honte. Le rouge lui aurait monté aux joues, son cœur aurait raté un ou deux battements et elle en aurait perdu son souffle à elle. Quelle ironie ! Un souffle au choix qu’elle pouvait imaginer dans son dos, dans son cou, au creux de ses reins, sur le ventre, remontant doucement… Sur la joue… Lys piqua un fard, et plongea la tête dans son livre tentant vainement de dissimuler son gêne. Jamais, elle n’avait été, et ne serait, douée pour ça.


Les secondes passaient… lentement et inlassablement. Si quelqu’un s’était approché de la table de Lys, il aurait facilement remarqué que la page n’avait pas bougée depuis environ cinq longues et interminables minutes alors que l’instant d’avant, Lys les feuilletait comme si elle cherchait une information cruciale. Pire encore, ses autres livres ouverts étaient tous à l’envers. Lorsqu’elle s’en aperçut, La jeune fille tenta de les remettre discrètement à sa place lorsqu’on lui attrapa la cheville. Elle sursauta et se raidit brusquement. La main était douce et chaude. Lys eu un vertige. La pression était brusque, ferme mais absolument pas brutale. Elle aurait facilement pu imaginer une main comme ça sur son épaule, sur son dos, sa jambe, ou lui attrapant délicatement le menton pour… Lys ferma son livre et se pencha sous sa chaise sentant son cœur battre sans néanmoins pouvoir s’arrêter. Il fallait savoir qui s’était. Qui pouvait donc lui procurer une sensation aussi… bizarre* Car il faut le préciser. Lys n’a jamais ressenti ça. Même pas de loin. Tout le monde le ressent de loin… Tout le monde y met le doigt dessus. Et bien Lys n’y était pas encore. Elle ne l’avait jamais été. Elle était trop timide, trop bien élevée, trop peureuse… Vous comprendrait donc que LE truc elle ne l’avait à fortiori jamais ressenti. Comme la grande, très grande, trop grande majorité des gens. Même si tout le monde la cherche, rare sont ceux qui l’ont déjà ressenti, et ceux qui l’ont accepté se compte sur les doigts d’une main. Trop puissant et peut être destructeur…


Lys prit une grande respiration et pencha sa tête de l’autre côté de sa chaise tandis qu’une tête blonde plongeait également sous ses fesses (Qui sont sur la chaise Hein ?? !!). Et tandis qu’il se retirait après avoir attrapé l’anse de son sac, Lys cru pouvoir distinguer un visage connu. Il lui semblait vaguement que cet élève avait une vie bien remplie. Il lui semblait avoir joué contre lui au Quidditch quelque fois – d’ailleurs maintenant qu’elle se le rappelait, ces matchs là, c’était plutôt mal passés, et vraiment pas parce que Malloy était dans le camp adverse – qu’il était également préfet de Serpentard, ce qui inévitablement voulait dire petit ami d’Ester Malefoy. Lys secoua la tête, attrapa un livre et quitta sa table afin de se cacher derrière une ou deux étagères pour reprendre ses esprits. Elle fit recula sa chaise un peu trop brutalement, percutant celle de celui qui se trouvait derrière lui. La jeune fille s’arrêta, pivota sur elle-même décidée à s’excuser puis devant le regard du garçon, elle ferma sa bouche, articula des excuses totalement inaudibles, le regard perdu, interrogateur, désireux de comprendre, en proie au doute, à la peur… La jeune fille resta ainsi pétrifiée sur place par la puissance de son regard pendant une seconde. Une unique seconde. Cela suffit pour lui laisser entrapercevoir des choses folles. Quelqu’un toussa plus loin, rappelant Lys à la réalité. Elle ouvrit grand ses yeux, fit un léger sourire au garçon et disparu derrière des rayonnages de livres, tentant de se remettre de ses émotions, son cœur cognant trop fort contre sa poitrine. Elle se laissant tomber, adosser à un mur de pierres froides et attendit patiemment que sa respiration devint régulière, se forçant de chasser et d’enterrer au plus profond d’elle ce qu’elle venait de ressentir.
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