La première confrontation...ça promet![Réservé!]

La magie est ce qui sépare les sorciers de leurs voisins moldus. Elle est le fondement de la culture magique au même titre que la science et les technologies sont les fondements de la culture moldue. Quand un Moldu utiliserait un marteau à air comprimé (une machine quasiment banale pour les Moldus ) pour enfoncer un pilier dans le sol, un sorcier utiliserait une baguette magique…

Marteau à air comprimé?Technologies? A pas compris?

La tête dans les mains, ou les mains dans la tête (il ne faisait plus trop la différence…), Valentin essayait de comprendre cette histoire. Une sorte d’étude du parallélisme entre le monde des sorciers et des Moldus. D’ailleurs c’était le titre. « Étude du parallélisme Molus/Sorciers » Trop intéressant. Si Leidjiil était là, Valentin lui jetterai un sort tellement puissant que son séjour à St Mangouste ne serait pas remboursé par le Ministère!

Craaazy

Valentin était-il en train de devenir fou? Aha Suspens… Il avait une impression étrange. Celle du changement. Il en avait assez d’être celui qui impressionnait les profs par sa réussite en classe. Assez d’être le fils d’une mère étrange qui lui donnait des rendez-vous illégaux. Assez de lui-même. Là, il avait plus envie d’être un adolescent. Un ado rebelle, qui va aux concerts de Bizzar’Sisters, qui a des relations de fous avec tout le monde. Oui…. Des relations… Il avait envie de plus que de l’amitié… Plus quelque chose comme de l’amour. Non, trop compliqué. Alors, autre chose comme du…

-Reparo!

Qu’est-ce que c’est, qu’est-ce qui se passe? Valentin se le va et alla voir de l’autre coté de l’étagère des livres, à l’autre table.

Depuis combien de temps errait-il ou plutôt flânait-il dans cette bibliothèque ? Il s'était arrêté net devant n'importe quel livre, l'important était qu'il contînt des pages écrites. Chaque rayon interessait donc Érèbe qui s'était même plongé dans la lecture du livre : Les verrues et autres maladies . N'était-il pas en retard au dîner ?

Quatorze heure s'affichait sur sa montre, création totalement moldue qui épatait bon nombre des élèves de cette école. On n'avait jamais entendu parler d'un tel objet qui pouvait indiquer l'heure actuelle sans que l'on eût besoin de prononcer une quelconque formule. C'était le dernier cadeau de son voisin moldu. Une magnifique montre en plastique Swatch avec des pinguins dessinés.
Quatorze heure ? Mais, le soleil de dehors avait laissé place à lune qui semblait avoir atteint son zénith. Sa montre devait être en panne...
Et effectivement. Plus une seule aiguille ne s'agitait. Il avait beau tapoté dessus, rien ne redémarrait.

Seule solution. Un sort magique pour un objet moldu. Il se mit alors à parcourir les étagères, à la recherche du précieux livre de formules.
Lorsqu'il mit la main dessus, il s'assit à une table et chercha dedans la précieuse fomule.

Réparo ! fit-il distinctement en direction de sa montre. Rien ne se produit.
Réparo !!! retenta-t-il, avec cette fois-ci, une réaction totalement innatendue : sa très prisée montre éclata. Ébahi, il demeura ainsi longtemps en observant cette dépouille.
Des bruits de pas le firent tréssaillir...

Tressaillir… Attention, tadam! Le grand Moson est là!

Contournant l’étagère, Valentin s’attendait à voir un élève debout avec sa baguette et ce qu’il vit était tout autre chose. Oui, autre chose, quelque chose de vraiment, différent. L’élève n’était pas debout mais assis. Oui, oui! Bref…

Il le vit. Le regarda. Un garçon. Plutôt grand, qui était sûrement en deuxième année. Ses cheveux étaient d’un noir ténébreux. Et ses yeux l’étaient aussi. Ses yeux… Lorsqu’il releva la tête pour regarder Valentin qui arrivait, Valentin fit abstraction du reste. Juste ces yeux noirs. Profonds. Il étaient comme un néant. Il n’y avait rien d’autre là que du noir. Du noir au centre de deux yeux qui le regardait. Une peau lisse. Non couverte de boutons et autres horreurs. Juste lisse, et parfaite. Le jeune homme donnait bel et bien l’impression d’avoir fait exprès d’avoir des yeux et des cheveux de la même couleur, la même nature, la même pureté.

Qu’Est-ce que? Oui Valentin devenait fou. En temps normal, cette contemplation n’aurait pas eu lieu. Il aurait juste vu le jeune homme et aurait enchaîné sur des paroles. Là, il y avait eu un moment de perte, et ça, c’était plus étrange que tout. Que tout, sauf que ce qu’il se passa par la suite.

Par la suite, Valentin sourit, gêné par cet instant passé. Par la suite il s’avança lentement. Par la suite il s’assit à ^côté de lui. Par la suite il le lui posa la main sur la joue et… Non! Qu’est qu’il pouvait divaguer. Non, ce qu’il avait fait, c’était juste s’asseoir à ses côtés et lui adresser un regard complice en lui disant:

-T’inquiètes, c’est pas parce que je suis préfet que je vais cafeter à cette vieille bibliothécaire!

Ce qui se passait là, Valentin s’en souviendrait toute sa vier, et il le savait. Ce nit que des paroles entre deux garçons. Mais derrière ces paroles il se cachait des choses. Et derrière ces masques invisible que les garçons portait inconsciemment, il y avait des choses. Des choses qui ferait souffrir beaucoup de monde, alors que ce n’était rien d’autre qu’eux-mêmes. Mais chut…Ça, ils ne le savent pas encore, laissons-les dans l’insouciance de leur enfance, et dans l’ignorance de leur douloureux futur .

[HJ: Non mais c'est quoi ça ]

J'ai pas fait exprès ! dit Érèbe en apperçevant le préfet, qu'il reconnut grâce à son insigne, qui l'observait, le scrutait.
Instinctivement, il s'était excusé tel un enfant, tel il était. Sous son visage peut-être froid et aux traits étrangement matures, se dissimulait un enfant, un mioche de onze ans qui n'avait de cesse de croître tant psychologiquement que physiquement.
Il ramena sa mèche de cheveux à sa place normale, c'est-à-dire devant son front. Puis, il serra mollement la main de son interlocuteur.

Moi c'est Érèbe et toi ?! demanda-t-il, se forçant de sourire. Un sourire trop angélique et faux pour être bien interprêté. C'est qu'il était beau ce jeune homme en face de lui, ressemblant nullement aux autres et dégageant un certain sentiment agréable, qui le rassurait et l'interrogeait.

Érèbe redeposa sa main sur la table, effleura la dépouille de sa montre et s'empala avec un bout de verre. Il saignait.

Une envie de connaître quelque un. Cela vous es-t’il déjà arriver. Cet étrange sentiment, quoique pas vraiment un sentiment, plutôt un… instinct. Oui, vous vous retrouvez façe à une personne pour la première fois, vous échangez quelques mots, pour la première fois, et là, vous vous dites: « Tiens, celui, j’aimerai bien le connaître ». Bien sûr, vous ne pensez pas exactement ces paroles là, mais vous sentez qu’entre vous deux, le contact passera. Qu’entre vous deux, il se passera des choses, que vous vous connaîtrai longtemps, et que vous serez ami. Ou autre chose…

Cela était déjà arrivé à Valentin. Façe à Lys Lirimi, il avait senti que le contact passait, qu’il y aurait un truc. Il ne s’était pas trompé, il y avait bien un truc, quelque chose Il y avait bien un lien qui les rattachait. Une corde parsemé de nœuds qu’il faudrait défaire. C’était ce qu’il se passait ces temps-ci: Valentin et Lys était en train, plus ou moins, de défaire les nœuds.

Pour les garçons, ce n’était arrivé à Valentin qu’une fois (avant cette fois-là). Un grand jeune homme blond de Serpentard, appelé Léo, lui avait-on dit. Il l’avait vu aux réunions de préfet. Et il lui trouvait une prestance, un petit truc que Valentin ne saurait défénir. La même chose était en train de se reproduire avec Erèbe. La même chose en plus fort.

Valentin, lui dit il en sortant sa baguette. Une baguette qu’il pointa sur la perle de sang sortant de l’index d’Erèbe. Tergeo! La goutte de sang disparut comme si elle avait été aspiré par le néant, laissant une miniscule coupure qui ne saignait plus. Le sortilège difficile avait fonctionné, mais ce n’était qu’une goutte de sang.

Il regarda Erèbe, puis, pour détourner son regard, il regarda sa montre. Peu impressionné par l’objet, il sortit le livre étudié l’instant d’avant : « Etude du parrallélisme Moldus/Sorciers ». Pour garder le contact avec le garçon façe à lui, il avait décidé de travailler ici, sans même lui en demander la permission, cela aurait été trop conventionnel. Il sortit un parchemin, sa plume, son pot d’encre, et commença son compte rendu du livre.

-Je me permets de bosser là, vu que à côté, il y a des petites c*nnes qui font que glousser, ça me rend fou.

Il saignait. Une ridicule goutte qui s'échappait de son doigt par une minuscule ouverture. Pas de quoi appeler le 118 218.
Instinctivement, il porta la blessure à sa bouche. Il était à la limite de se rendre à l'infirmerie, rien de grave pourtant. Mais face à lui, se trouvait un grand, un mec qui l'impressionnait de par son apparence et sa prestance dégagée. Érèbe se retint et sourit finalement à son interlocuteur.
Ainsi, il se nommait Valentin, prénom symbolisant l'amour dont la simple prononciation du mot lui rappelait Vénus et sa grâce.

Érèbe ne fit et ne répondit rien. Il se contenta de sourire bêtement. Admiratif, il l'observa agiter sa baguette, admiratif il remarqua sa plaie se refermer et admiratif il remercia Valentin.

Merci beaucoup Valentin

Il avait largemment insisté sur ce prénom, montrant ainsi qu'il se souvenait de ce nom et que jamais, il ne l'oublierait...

Tu lis quoi ?! demanda-t-il finalement, tâchant un peu de se renseigner sur ce jeune homme. Érèbe était friand de littérature, Valentin l'était-il autant ?

La magie est considéré par les Moldus les plus savants par quelque chose de si peu important que le terme de magie reste un terme enfantin . Les Moldus pensent immédiatement aux fées, et même lorsqu’on leur dit baguette magique, ils pensent bel et bien à une baguette, mais avec une étoile au bout. Lorsque certains sorciers Moldus apprennent que leurs enfants sont…

-Tu lis quoi?

Interrompu dans sa lecture par les paroles timides de Erèbe, Valentin fut finalement sauvé de ces stupides écrits sur ces stupides Moldus.

-Un truc qui faut que je fasse pour l’Histoire de la Magie. C’est Leidjiil, la prof qui veut nous initier un peu à l’Étude des Moldus vu que l’année prochaine on doit choisir si on prend cette manière ou pas. Moi personnellement ça me tente pas trop. ‘Fin je vais voir. Je préfererais largement faire Soin aux créature Magique et Divination. Mais on m’a dit que Divination c’était pas super, donc je sais pas en fait…

Il regarda autour cherchant l’horloge des yeux. Non, inutile de se tordre le coup, pas d’horloge dans le parages. Ah tiens et si…

-Attends, deux secondes je regarde juste l’heure…dit Valentin en se levant de sa chaise, se retrouvant joue à joue avec Erebe. P##@in déjà! Bon écoute voilà ce qu’on va faire, lui dit-il comme si il lui exposait un plan.

Il sortit de son sac une plume d’un vert sombre qu’il posa à plat sur la feuille vierge censé être le compte rendu.

-C’est une Plume Secrétaire, expliqua-t-il à Erèbe. Je me suis acheté ça à Pré-Au-Lard .Elle dit exactement tout ce que j’écris. Bon elle fait pas mal de fautes d’othographes, mais c’est pas un problème ça. Par contre désolé, mais je vais parler alors il faut pas que tu me fasse parler sinon, bah ça va écrire ce que je dis.

Il pointa sa baguette sur la plume marmonna la formule actionnant le sortilège de la plume, et se mit à débiter une synthèse structuré du livre, sans vraiment tenir compte de Erèbe, qui le regardait:

-Le livre résume très globalement les différences et points communs entre les Moldus et les Sorciers. En effet, tandis que l’une de ce que nous appelerons …

Érèbe rougissait, il ne savait s'expliquer cette réaction. Peut-être était-ce dû au fait qu'un grand s'intéressât à lui. Surtout qu'à présent, ils entretenaient le feu d'une amitié naissante.

Une... Une plume magique ?! Il m'en faudrait une ! fit-il avant d'observer ce magnifique objet. La magie emplissait cette chose jade tout comme cet endroit. Une fois qu'elle se mit à griffonner les paroles de Valentin, Érèbe se tut, comprit qu'il dût à présent laisser son compagnon seul, et écrivit sur un papier quelques mots qui mis l'un à la suite des autres formaient une phrase.

J'espère te revoir bientôt, Valentin. y était-il inscrit.

Puis, laissant derrière lui le cadavre de sa précieuse montre (il l'avait complètement oubliée), il s'en alla.