Méditation (sujet ouvert à tous malgré le titre ! =) )

Lou flânait dans les couloirs, comme souvent. Les profs avaient décidé de ne pas trop donne de devoir (pour en avoir moins à corriger surtout, même s'ils ne le disaient pas ouvertement) et elle avait plein de temps libre. Encore une fois, il pleuvait.

Elle se laissait aller à regarder la pluie dégoulinant sur les grandes vitres poussiéreuses des couloirs. Que c'était beau. Elle avait envie d'aller se balader dehors. Contrairement à la plupart des gens, elle adorait la pluie. ça ne la dérangeait pas d'être trempée, c'était si agréable de sentir l'eau glisser le long de ses cheveux dans son dos, les gouttelettes sur le bout de son nez. Elle ne comprenait pas les gens qui détestaient la pluie. Bien sûr, elle aimait le soleil, mais comme elle avait l’habitude en Algérie, ça lui changeait de climat.

Mais l’Algérie lui manquait. Surtout Karen, elles étaient comme sœurs ! Et elle considérait Fatima comme une deuxième mère.

A Londres, elle avait tante Juliette, mais c’était différent. Elle était gentille, mais très extravagante, l’opposé de Lou, qui, sans être renfermée, était plus discrète et timide.

Ici, elle s’était faite quelques amis, mais ce n’était pas aussi fort qu’avec Karen, loin de là !

Lou était perdue dans ses pensées quand elle vit une fille qui semblait elle aussi en pleine réflexion, assise sur un banc. Elle l’avait vue à quelques cours mais ignorait son nom. Son badge témoignait qu’elles étaient dans la même maison, et elle devait avoir son âge. Elle décida de s’avancer vers elle.

- Salut, je peux m’asseoir ? L’étage est bondé !

HJ : bon désolée j'ai pas fait très long, j'étais un peu e manque d'inspi !

Assise, Solweig en profita pour admirer l'étage. Il y avait des murs qui regorgeaient de signes incompréhensibles, des murs qui paraissaient assez anciens d'ailleurs. Elle se sentait un peu comme une princesse d'Égypte, là assise dans une grande salle avec des tas "d'hiéroglyphes" en guise de tapisseries.
Les élèves étaient des artistes, dansant de leur bouches plusieurs sortes de styles. Le tango pour les amoureux, le classique pour ceux qui voulaient expliquer des choses avec leurs mains, le ballet pour une fille qui venait de se faire mal soit à la main, soit au pied.
Des fantômes apparaissaient parfois, ici et parfois là. Des fantômes ?... Les moldus disaient qu'ils étaient soit aussi visibles qu'un vrai être humain, soit complètement invisibles, ou soit transparents comme ceux de Poudlard. Elle aurait voulu d'ailleurs un peu plus d'informations sur ce sujet, mais quel cours prendre ?...

Puis elle pensa à des recherches de criminologie effectuées par son père. Peut-être qu'il y avait des fantômes travaillant pour les forces du mal, qui auraient peut-être envisager d'embeter les policiers avec leurs crimes parfaits. Pendant quelques instants, elle aurait voulu être un fantôme afin de "surfer" sur le sol.

Solweig commençait à avoir froid - elle a toujours été frileuse - et commença a croiser ses bras et à les serrer. Sa jupe mauve n'attirait pas vraiment la chaleure. Elle ne pouvait même pas se faire bercer par la pluie, les élèves parlaient trop fort et elle commencait a avoir mal à la tête et à s'ennuyer.

Elle se décida à compter plus ou moins les élèves de chaques maisons. Il y avait un groupe de Poufsouffle qui se faisait des calins, surement tout heureux d'être dans une école de sorcellerie, trois groupes de Serpentard qui imitaient sarcastiquement les Poufsouffles, quelques élèves de Serdaigles un peu partout, deux groupes de Gryffondor et d'autres jeunes des toutes les maisons qui parlaient entre amis ou se tenaient seuls.

Un Serdaigle qui cherchait des cahiers dans ses affaires, un Poufsouffle qui bayait, une jeune Gryffondor d'à peu près son âge qui admirait le dehors pluvieux.

Après un petit moment, cette dernière lâcha le fabuleux spectacle de la nature déchainante pour retomber dans ses pensées et assez vite les quitter pour s'approcher de Solweig et lui demander si elle pouvait s'asseoir parce que l'étage était bondé.

Cette jeune fille d'un charme étranger que Solweig admirait avait des cheveux extremement longs qui semblaient se mélanger parfaitement bien à la couleure de Gryffondor. Émue que quelqu'un lui ai parlé - même si ce n'était que pour la demande de si elle pouvait s'asseoir - elle acquiessa de la tête et ouvrit la bouche.


-Euh oui oui, tu peux t'asseoir...

Solweig se poussa alors vers le côté gauche du banc et sourit à la Gryff.

- Tu es de première année aussi ?

Le visage de Solweig devint rouge, elle se sentait mal aux premiers abords avec les inconnus bien que celle-ci avait l'air assez sympathique...

/ps: pas grave, c'est dur la manque d'inspi !!.. mais juste une chose: Solweig vient d'arriver, elle a à peine eu de cours à ce moment du rp... mais en tout cas, c'est pas très grave.. (merci d'être venue )/

Un peu plus de trois mois ? ... Eh bien... les rentrées à Poudlard ne s'organisent pas vraiment une fois par année. Chez les moldus, on ne verrait pas vraiment des rentrées en mai ou juin alors que les cours sont deja commencés. Bien sur, en cours d'année, il y a parfois des élèves qui changent de classe mais pas du tout -enfin, à la connaissance de Solweig- en fin d'année scolaire. Sa mère a surement voulu prendre l'école de magie pour un camp de jour. À moins qu'il y aye des vacances bientot ?... Juste après quelques jours de cours... quels fous ces sorciers !

Mais tout ce changement lui plaisait bien. Elle n'aimait pas la routine, elle voulait de la vie ! Ce qu'on appelait généralement des "erreures humaines" dans son ancien monde n'existe plus ici. Ici, il y a de l'originalité, du vif, du rouge. Les erreures ne sont plus vraiment humaines, elles deviennent en quelques sortes changeantes positivement. Le monde magique. Mais bon.... peut-être que tout cela ne sont que des idéaux... Solweig voulait néanmoins croire en ces idées jusqu'à preuve du contraire. Par contre, elle était ouverte à d'autres opinions et ne leur crierait pas dessus si des anciens élèves lui raconteraient leurs misères à Poudlard. Elle était juste heureuse.

"- Au fait, je m'appelle Lou Adams. Et toi ?"

Sa réaction est toujours étrange quand quelqu'un lui demande son nom. Elle n'avait pas vraiment l'habitude qu'on s'intéresse réellement à elle, et qu'on cherche à savoir qui elle est. On se fait une idée et on s'en va. Mais parfois il y en a qui lui demandent son nom. Les gens avec qui elle parlait autrefois lui faisait ressentir un espèce de bloquage. Maintenant cela change. Bien sûr, ça parait banal, mais ça ne l'ai pas tellement. Enfin bon, c'est une préféte, il y a peut-être de ça aussi.

- Ravie de te connaître, moi c'est Solweig

Elle lui sourit timidement, les joues rosées.

Il lui fallait du temps pour ne plus vraiment rougir devant quelqu'un. Cela dépend aussi de la chimie des personnalitées. Cela fait penser aussi au chat d'une amie d'enfance de Solweig. Quand il y avait des inconnus, il se sauvait. Mais après quelques temps - c'est-à-dire quelques jours, voir semaines - il venait petit à petit reniffler les "inconnus". Aussi, parfois et plus rarement, il s'adaptait étrangement bien avec certaines personnes, en un jour par exemple à la place de plusieurs semaines. Solweig était comme ce chat, curieux et froid aux premières heures.

- Tu connais beaucoup de monde ici ?

On peut se promener dans une vraie fourmillière pendant plusieurs heures sans jamais vraiment avoir eu de contacts quelques fois. Plus il y a d'âme, moins les esprits se croisent. La société d'aujourd'hui se traduit ainsi. Mais bon, l'école est l'endroit où les jeunes adultes apprennent à devenir eux-mêmes. Ils n'ont pas le choix de toutes façons, ils prennent la majorité de leur temps entre les murs d'un établissement scolaire. Il leur faut communiquer et se comprendre, comme des frères. Solweig s'en voulait de n'être pas aussi exprimative qu'elle le voudrait avec les autres.

ps: désolée pour le rp, mais période d'examens et je l'ai écrit en quelques pauses d'étude de sciences...

désolée je passe en coup de vent promis je répondrais cette semaine mais en ce moment je suis un peu débordée x)

Caïlin replaça machinalement une mèche de cheveux derrière son oreille, cette dernière glissant de nouveau la seconde suivante, mais elle n’y fit plus attention. Elle descendait les marches menant au hall d’entrée. Le bout de ses doigts blancs qui dépassait de la manche trop longue de son pull de laine noire frôlait le marbre blanc de la rampe de façon aérienne alors que son regard vert voyageait autour d’elle.
Poudlard était la plus grande et la plus peuplée des écoles qu’elle eu jamais fréquentée. La plus étrange, aussi. L’atmosphère chaleureuse du vieux château contrastait avec les murs froids de ces différentes écoles primaires, et ce changement de milieu la mettait mal à l'aise. Cependant, elle se gardait bien de le montrer. Il y avait ici un brouhaha incessant et une agitation permanente, mais si Caïlin s'en sentait agacé, au fond, c'était quelque chose de plaisant, de rassurant.

Un fantôme passa devant elle à toute vitesse. Elle écarquilla les yeux une fraction de seconde avant de reprendre un regard blasé et de soupirer de façon suffisamment bruyante pour que le fantôme l'entende. D'un geste agacé, elle remonta sa robe de sorcière, son pull et son écharpe grise, large, qui lui tombaient à l'épaule. Tout ici était différent, mais Caïlin restait la même.
La découverte de la magie aurait du la soulager, car enfin réponse aux questions de son anormalité, mais elle ne savait comment réagir.
Comment aimer une chose qui nous a fait souffrir ?
Mais, cet endroit n’était-il pas le plus accueillant qu’elle eu connu ?
Ses pensées ne s’exprimaient pas clairement dans l’esprit de la –trop- jeune fille, ne la laissant que dans un mélange de pensées et de sensations brumeuses qui lui donnaient mal au cœur.

Elle descendit quelques marches de plus. Un peu plus bas, deux jeunes filles d'à peu près son âge, d'après elle, discutaient assises sur les marches. Elle renifla avec dédain, et s'apprêta à les contourner. Elle leva le pied droit. Et hésita.

Elle détestait hésiter. Les idées fixes étaient plus facilement gérables. Elle regarda les jeunes filles une seconde de plus, comme si cela allait lui donner les réponses à ces questions. Un instant, elle se vit, assise à la droite de la jeune fille aux si jolis cheveux longs (les siens étaient tellement ternes!), le sourire aux lèvres.

Elle secoua la tête. Et se trouva ridicule. Franchement, quelle idée! Elles ne la connaissaient même pas ! Pourquoi voudraient-elles lui parler ? Caïlin ne les intéressait certainement pas…

Elle fronça les sourcils et releva le menton. Elle n’hésitait plus.

« - Vous comptez rester là ou débloquer le passage un de ces jours ? », dit-elle d’une voix cassante.

(HJ: excuez l'agressivité due au caractère de mon personnage, j'espère que vous l'aurez compris^^)

(meuh oui pas de problème de toute façon la conversation commençait à tourner en rond ^^)

Lou s'apprêtait à répondre à la question de Solweig quand une Serpentarde les interpella :

« - Vous comptez rester là ou débloquer le passage un de ces jours ? »

Lou avait longtemps eu des préjugés sur les Serpentards, comme par exemple le fait qu'ils rejettent les enfants de moldus, que c'est de cette maison que sortent tous les mages noirs, et bien pire encore. Puis, elle s'était rendue compte qu'il y avait des Serpentards très gentils et marrants (et non ironiques). Elle avait appris à ne pas juger les élèves seulement en fonction de leur maison, et qu'i fallait apprendre à les connaître.

Mais la fille qui s'était plantée derrière elle et Solweig pouvait confirmer toutes les idées reçues sur sa maison, rien qu'à la phrase qu'elle venait de prononcer. Elle ne put s'empêcher de la détester sur-le-champs. Pourtant, si elle l'avait croisées dans un couloir sans ses sourcils froncés, elle aurait pu la trouver sympathique, pas très grande, de longs cheveux qui lui tombent devant les yeux, et avec un petit nez.

Elle se demanda d'où venait cette agressivité. C'était automatique chez elle ? Peut-être détestait-elle la foule, ce qui la rendait aigrie ... De toute façon, elle n'avait aucune raison de leur parler comme ça. Et, malgré sa timidité, Lou ne comptait pas se faire marcher sur les pieds !

- Qu'est-ce que tu crois ? Le couloirs est à tout le monde ! Tu n'as qu'à faire le tour !

Et puis, elle se demanda si elle avait bien fait de dire ça.

* Non, pensa-t-elle, il ne faut pas regretter ses mots, sinon, on n'arrive jamais à rien *

Mais quand même, peut-être que sous cet air renfrogné, cette petite fille cachait des problèmes.

* Ou alors elle est jalouse de réaliser qu'elle est toute seule et que tout le monde ici est avec quelqu'un, alors elle essaye de se venger en se défoulant sur nous ! *

Elle regarda Solweig, se demandant ce qu'elle allait dire. Ellene la connaissait qu'à peine, et n'avait presque aucune idée de son caractère.

Un Serpentard aux cheveux longs s'était approché des deux Gryffondors et leur avait crié dessus d'une voix féminine mais cassante si elles pensaient rester coincées ici encore longtemps. Solweig fut surprise par le contraste des cordes vocales de l'étranger et se résoulut à conclure stupidement qu'en faite, il se trouvait que c'était une fille. De la rage mélangée à de la gêne se dessinait dans ses yeux verts. Solweig n'était pas très charmée par la façon dont cette jeune Serpentard d'à peu près son âge lui avait adressé la parole mais il lui semblait pouvoir retracer le sentiment que celle-ci ressentait sans pour autant le lui pardonner.

À vrai dire, leur façon de parler - de cette jeune Serpentarde et de Solweig - n'étaient guère ni l'une ni l'autre plus habile. L'une était directe, fracassante, loin de l'hypocrisie mais quand même exagérante, tandis que l'autre ne parlait pour l'instant que de choses banales afin de connaître un peu plus sa partenaire. Le sentiment de l'inconnu demandait de l'habileté et à cet âge, ça n'est pas toujours facile.

"- Qu'est-ce que tu crois ? Le couloirs est à tout le monde ! Tu n'as qu'à faire le tour !"

Certes, elle pouvait. Mais le fait que eux, les gryffs, étaient dans le passage leur donnait du tors aussi. Solweig ouvrit de quelques millimètres sa bouche mais ne voulut pas dire de bêtise. Elle se leva donc, non pas pour obéir à la Serpentarde mais à son propre instinct, elle lui souhaita la bienvenue à Poudlard avant de lui poser la main sur l'épaule.

"Si tu veux, tu peux t'asseoir avec nous, on n'est pas allergiques."

Bien sûr, peut-être qu'elle se dirigeait dans un cours et qu'elle était pressée, ou qu'elle avait une urgence particulière, mais si elle le souhaitait, elle pouvait rester discuter avec elles. Seulement, Solweig se prometterait d'être un peu plus complice avec ces élèves. Elle ne voulait pas tomber dans le piège de tout dire à n'importe qui, de raconter sa vie mais elle est toujours pleine d'idées folles dans sa tête. Seulement, peu de gens la prennent pour quelqu'un de sérieux quand ils la connaissent un peu plus que les autres.

Regardant la jeune Serpentarde, elle avait eu peur de faire une gaffe, après tout elle n'était pas très attrayante, Solweig, son air renfermé et ses petits murmurments... Peut-être devait-elle les laisser, et continuer à rêver seule. Mais elle verra ça le temps venu, sans réfléchir car dans ces cas là vaut mieux ne pas réfléchir, il faut agir pas l'instinct, que ce soit bien ou mauvais. Parfois même, elle ne se reconnaissait plus.

"C'est comme tu veux, mon nom est Solweig, à votre service"

Elle dégagea alors sa place et laissa le choix à la serpentarde tout en regardant le chemin maintenant libre pour la jeune fille aux cheveux noirs.

ps: Bon là j'ai pas fait le rp de la mort, je sais... je l'ai fait à la va-vite et je crois bien que jamais je le ferai celui-là...

Solweig Räw a écrit:ps: Bon là j'ai pas fait le rp de la mort, je sais... je l'ai fait à la va-vite et je crois bien que jamais je le ferai celui-là...

comme ça on sera deux ^^ snif j'ai fais petit moi ...

Lou ne fut pas étonnée de la réaction de Solweig. Enfin, pas beaucoup. Elle ne la connaissait pas, alors elle aurait très bien pu sortir sa baguette magique en lançant à la Serpentarde un sortilège de jambencoton, les yeux pleins de haine, tout comme elle aurait pu la serrer dans ses bras en lui demandant si quelque chose n'allait pas. D'ailleurs, la réaction qu'elle avait eue était beaucoup plus prévisible. et Lou comprit. Tout le monde à sa façon d'aborder les autres. Pour sa part, elle se cognait dedant sans faire exprès, mais elle faisait ainsi bel et bien connaissance !

Du coup, elle regetta sa phrase, pour de bon. Mais elle ne voulait pas sortir une excuse, son caractère trop fière parfois le lui interdisait, et de toute façon, elle ne voulait pas paraître influençable.

Mais, Solweig, qu'allait-elle penser d'elle ? Elle ne voulait pas qu'elle la trouve méchante, ce n'était pas le cas. Lou avait répondu du tac au tac car elle pensait que la fille de serpentard parlait volontairement méchamment.

Tout s'embrouillait dans sa tête. Les pensées volaient dans tous les sens, comme si son crâne était la volière un jour de grand vent, fenêtres grand ouvertes.

Comme la fille ne bougeait pas, elle lui dit simplement :

- Au fait, tu t'appelles comment ?

Comme ça, si elle le voulaient, elles pouraient mieux faire connaissance, et dans le cas contraire, elle saurait de qui se méfier. A moins qu'elle ne passe son chemin sans rien dire ...