Dimanche de l'ennui, à la recherche d'un ami ...

Pas de PNJ svp !

Lou s'ennuyait fermement. Cela faisait plus d'une heure qu'elle tournait en rond dans le château. Elle avait fini ses devoirs, terminé la lecture de son roman et la bibliothèque était fermée exceptionnelement. Et, manque de chance, elle ne pouvait pas sortir car il pleuvait des cordes. "It's raining cats and dogs" comme on dit en angleterre. "Il pleut des chats et des chiens" quelle drôle d'expression ! C'était bien typique des anglais. Comme si elle-même n'était pas anglaise. Elle avait beau savoir qu'elle avait la nationnalité anglaise et non algérienne, dans son coeur, son pays demeurait être l'Algérie. Et pour cause : elle n'avait mis les pieds pour la première fois en Angleterre qu'à lâge de 10 ans et demi. Normal qu'elle se sente étrangère à ce pays.
A cause de la pluie, la salle commune et les couloirs étaient bondés d'élèves. Lou se fondait dans la masse. Personne ne pouvait la remarquer, d'autan plus qu'elle était de petite taille pour son âge.
Elle repensa à ses copine de dortoir qui racontaient sans cesse leurs histoires de coeur. Lou était à la fois agacée et envieuse. Elle n'avait jamais eu de petit ami. Bien sûr, elle avait remarqué quelques garçons de son âge plutôt migons, mais elle était bien trop timide pour leur dire quoi que ce soit.
Elle errait dans les couloirs sans trop regarder où elle allait quand soudain ... Aïe ! Ouch ! Lou s'était cognée contre quelqu'un.

- Désolée, murmura-t-elle.

Elle leva les yeux pour voir contre qui elle s'était écrasée.

Malloy Reinhart a écrit:Je te laisse imaginer le nombre de fois où cette astuce a déjà été utilisée pour lancer un rp

Tu veux dire le fait de se cogner dans quelqu'un ? Bah p'têtre, mais bon, ça marche toujours, hein ^^



Le garçon contre qui Lou s'était cognée était beaucoup plus grand qu'elle. Elle constata qu'elle lui arrivait à peine à l'épaule. Il devait être en 3e ou 4e année. Le souvenir d'un cours de sortillège lui rappela qu'il s'appelait Malloy Reinhart.

- Oh, désolée Malloy, je ne regardais pas ou j'allais. En fait, je ne sais même pas ou je vais. Je traîne dans les couloirs ...

Qu'est-ce qui lui prenait de raconter sa vie comme ça ? Elle connaissait à peine le jeune garçon. Et puis, ce n'étais pas très malin de dire qu'elle "traînait dans les couloirs". Elle aurait mieux fait de dire "je flânais". Ça avait un côté louche, genre comme si elle était folle, ou si elle abusait de la bièraubeurre. Quoique, on est pas adepte de la bièraubeurre à 11 ans !
Et puis, Malloy avait sans doutes mieux à faire que d'écouter une gamine comme elle, il avait peut-être du travail et était sûrement très pressé, bien que son visage ne le trahît pas.

- Désolée de t'ennuyer.

Elle hésitait entre partir en courant et s'écarter pour le laisser passer. A moins qu'elle ne pût transplaner à l'instant même.
Elle tourna en rond en regardant ses pieds. Mais qu'est-ce qui lui prenait de se ridiculiser ainsi ? La timidité ? Sûrement ...

- Tu ... tu fais quoi de ta journée ?

Après quelques fractions de seconde de réminescence, il se souvint qu'elle s'appelait Lou. Pour des raisons particulièrement personnelles, il faisait très attention à tenir à jour une liste mentale des Préfêts, au cas où...

Il laissa échapper un éclat de rire avant de répondre :

Y a pas de quoi être désolée, Lou. C'est pas moi qui suis tombé ! Il laissa échapper un soupir, avant de continuer. Et bien comme tu peux le voir, je marche dans les couloirs sans regarder où je vais, dans le seul but inavouable de renverser les jeunes filles qui se promènent... Il éclata de rire, avant de poursuivre, toujours en riant. En fait, je me posais exactement la même question avant que tu.. enfin qu'on se téléscope : qu'est ce que je fais maintenant ? J'ai déjà terminé les devoirs à rendre prochainement, y a personne pour jouer au Quidditch, ni au échecs - bien que je suis nul, c'est toujours ça de pris pour s'occuper -, j'ai aucune expérience en cours, j'en ai marre de la bibliothèque... Bref je m'ennuie, alors je marche en cherchant une idée d'occupation...

Il hésita un bref instant avant de continuer, divulger ce genre de projet à un Préfêt n'était pas la meilleur chose à faire, mais finalement, il se dit qu'il s'était déjà frotté à d'autres Préfêts, de loins plus agressifs que ce 'petit bout de bonne femme'.

En fait, j'étais en train de penser à aller explorer le Château, mais plutôt les endroit qui sont, disons, interdits aux élèves... je me doute fortement que le Château est ô combien plus étendu que ce que nous, pauvres étudiants, avons le droit de voir, et j'ai bien l'intention d'aller voir jusqu'à quel point j'ai raison... A mois, héhé, que tu comptes m'en empêcher, Mademoiselle la Préfête ? demanda-t-il en haussant un sourcil d'un air faussement provocateur...

Lou éclata de rire.

- Mais ce n'est pas bien môssieur Reinhart ! je vais aller vous dénoncer sur le champ à la concièrge ! Comme ça elle me pardonnera pour les bombabouses dans les couloirs du cinquième ...

L'ambiance était devenue assez détendue grâce à Malloy qui avait brisé la glace et, bien qu'ayant deux ans de plus qu'elle, Lou était à l'aise.

- Tu connais beaucoup d'endroits interdits ? poursuivit-elle. Je crois bien qu'il y a des passages secrets vers Pré-au-Lard mais je ne sais pas ou ils sont cachés ! ça doit être trop bien de les utiliser ! Mais bon, moi j'explore plutôt le parc en ce moment, quand j'arrive pas à dormir !

Quel marc, celui de café ? interrogea-t-il, autant pour la jeune fille que pour lui même. La divination n'était pas vraiment de ses points forts, mais il savait que les charlatans moldus prétendaient utiliser le marc de café, et il fit tout naturellement l'amalgamme des deux.

En tout cas, poursuivit-il, il existe effectivement au moins deux passages secrets menant vers Pré-au-Lard. Il y en avait un troisième, mais il s'est effondré il y a une dizaine d'années... Les deux autres sont sûrs, je les ai déjà essayés, ainsi que pas mal d'autres...

Il s'arrêta quelques secondes, come s'il la jaugeait du regard, avant d'enchaîner.

je n'aurais pas été contre t'en montrer un ou deux, mais d'un autre côté, t'es Préfête, et ça ne serait pas forcément convenable que tu te compromettes à sortir de l'école par des passages secrets de ce genre... Ni même d'autres... Tu ne crois pas ?...

Malloy Reinhart a écrit:Quel marc, celui de café ? interrogea-t-il, autant pour la jeune fille que pour lui même. La divination n'était pas vraiment de ses points forts, mais il savait que les charlatans moldus prétendaient utiliser le marc de café, et il fit tout naturellement l'amalgamme des deux.

HJ : Aaargh, faute de frappe ! J'ai rectifié, c'était "parc" que je voulais écrire. Ah oui évidement ça change le sens ... XD

- Oh , fit Lou, déçue.

Encore une fois c'étais son insigne de préfète qui venait lui barrer la route. Elle se demanda si elle n'allait pas même demander à la dirrectrice de la lui retirer. En même temps elle se voyait mal demander : "Madame, je voudrais ne plus être préfète, pour faire plus de conneries !"

- Tu sais quoi ? demanda-t-elle en détachant son insigne de préfète, ça, ça n'existe plus !

Et elle fourra l'insogne dans sa poche. Bien sûr, cela ne voulait rien dire, mais ça la rassurait de ne plus voir la petite étoile rouge brillante.

[whaou ! ton 2000e message, the classe ! moi j'en ai même pas 100 ]

- Ben, si on nous attrape, je dirais que tu m'auras lancé un sort pour m'obliger à sortir du château ! Genre t'as utilisé l'imperio. Ouais, c'est ça, je vais leur dire que t'as utilisé un sortilège interdit !

Elle éclata de rire.

- Je croyais que tu ne te faisais jamais prendre ? dit-elle en mettant ses poings sur ses hanches. En même temps, avec une pas douée comme moi, ça va pas t'aider ...

Elle regarda autour d'elle, puis reprit à voix basse :

- Alors, il est où ce passage secret ?

Malloy explosa de rire quand il l'entendit dire qu'elle l'accuserait d'utiliser des Sorts Interdits, mais répondit avec un sérieux hors du commun ( enfin de son commun ), on ne plaisantait pas avec ces sorts.

C'est peut être une accusation un peu grave pour échapper à une punition, tu ne crois pas ? Tu sais que tu peux envoyer quelqu'un à Azkaban comme ça ? Juste pour éviter une retenue ?...

Un blanc gênant s'installa après sa réponse, et il se dépêcha d'enchaîner pour briser le silence malsain qui commençait à peser.

De toutes façons, ça n'arrivera pas, puisque je ne me fais jamais prendre, et je n'ai pas envie de commencer. T'en fais pas pour ça. Bon, autant aller te le montrer, je pense que tu ne vas pas me laisser partir si facilement après ça... Deux secondes...

Il se retourna et sortit rapidement sa Carte, tout en prenant garde à ne pas être vu parla Préfête, puis la toucha de sa baguette en prononçant Je jure que mes intentions sont mauvaises et immédiatement la Carte du Maraudeur se recouvrit d'un échevau de lignes arachnéen, qui représentait Poudlard et ses environs. Et ses passages secrets. Il vérifia que personne n'était das le coin, il n'avait pas des masses envie que trop de monde soit au courant de ce passage. Bien qu'il avait son autorisation de sortie en bonne et due forme, c'était toujours mieux d'avoir une sortie d'appoint, mais si la nouvelle començait à tourner, c'était obigé que tôt ou tard les profs soient au courant, et que le passage soit surveillé ou pire, condammé. Heureusement, il n'y avait personne. Il replia la Carte et se retourna vers la jeune fille, qui se demandait surement ce qu'il pouvait bien fabriquer...

Ok, c'est bon, la voie est libre.

Il la prit par la main et l'entraina dans les couloris à un rythme soutenu. La voie était libre, certes, mais c'était pas une raison pour trainer. Des fois qu'un prof avait décidé de patrouiller, ou pire Peeves... De loin en loin, il s'arrêtait pour la laisser reprendre son souffle et pour vérifier sur la Carte que la voie était toujours libre.

Ils parcoururent ainsi, mi marchant mi courant, plusieurs galeries de tableaux plus ou moins endormis, quelques escaliers, d'autres couloirs, d'autres escaliers... Ils arrivèrent enfin au Troisième Etage de la bonne aile du Château.

Regardant une dernière fois sur la Carte, il vit qu'ils allaaient croiser le concièrge au prochain croisement, quelques pas plus loin. Il n'eut que le temps de se plaquer dans un renforcement où il y avait du avoir une armure un jour, et de son bras droit, plaqua la jeune filel contre le mur, avec le plus de délicatesse que permettait l'urgence de la situation. Il tourna la tête dans sa direction, et devant l'interrogation qu'il lut dans ses yeux et qui n'allait surement pas tarder à se formuler sur ses lèvres, prononça un chut silencieux. Et heureusement, car quelques instants plus tard, la concierge passa à quelque mètres d'eux et s'engouffra dans un autre couloir. Ils l'avaient échappé belle..



[ Bon, j'ai un peu forcé la dose pour faire avancer les choses ;) ]

Malloy entendit la question de la jeune fille, mais n'y répondit pas tout de suite. A la place, il jeta un dernier coup d'oeil à sa Carte, et voyant qu'il n'y avait personne dans l'aile Ouest, il la toucha de sa baguette en murmurant Méfait accomplit, puis il al plia soigneusement et la rangea dans sa robe. Surprenant un regard interrogateur de la jeune fille, il lui fit un clin d'oeil et dit simplement

Secret professionnel, ma chère. Si on te demande, tu diras que t'en sais rien ;)

Il se détourna ensuite pour regarder la statue, la vieille sorcière borgne avait vraiment l'air peu engageante, probablement pour ça qu'il y avait un passage à cet endroit, qui voudrait s'approcher de cette tête à faire peur à un chaudron ? Surtout la nuit, si on ne savait pas à quoi s'attendre, la découvrir subitement à la lumière d'un Lumos avait de quoi faire mouiller plus d'un caleçon. Il se tourna vers la jeune fille, et d'un air magistral, annonça

Ceci, mademoiselle la Préfète, est un des héritages les plus précieux des générations précédentes, un incroyable pied de nez à la barbe de la concirge. Ceci, ma chère, est un passage qui amène directement à une cave de Pré-au-Lard. Inutile de dire que contrairement aux sorties officielles, ce passage est disponible à toute heure du jour ou de la nuit, et ce toute l'année.

Il se tourna cérémonieusement vers la statue et levant sa baguette, il toucha le nez de l'horrible mégère en prononçant distinctement

D i s s e n d i u m

Aussitôt; comme mue d'une vie propre - ou sale, vu son état - la statue se décala de son socle, dévoilant un passage obscur dans le mur, un passage qui était proprement indécelable tant que le 'chef d'oeuvre' était en place.

Il se tourna à nouveau vers sa camarade et lui sourit

Ceci est un authentique passage secret. Alors, satisfaite ?

HJ : Waaah I love ta nouvelle signature ^^

Bon, et bien, s'il ne voulait pas réveller le contenu de son bout de parchemin tout froissé, c'était son problème, mais la curiosité de Lou n'avait pas été satisfaite, et elle se sentait légèremen frustrée. Mais seulement très légèrement ^^

Lou regarda plutôt la statue de la sorcière se mouvoir lentenment. Pas étonnant qu'ils aient choisit cette statue plutôt qu'une autre : elle était d'une laideur incroyable. Toute bossue, les cheveux (si on pouvait parler de cheveux) étaient tel un tas de paille brunâtre, et evidemment, il lui manquait un oeil.

Derrière, dans le mur, le fameux passage secret, que Malloy lui présenta à grand renfort d'expression les plus snobs que les autres ! C'était tout bonnement un passage secret ordinaire (est-ce si ordinaire que ça un passage secret ?) c'est à dire, petit, étroit, humide et aparemment un peu glissant.

- C'est, ça ?

Bon, elle ne s'attendait évidemment pas à ce qu'il lui dise : "Mais no, voyons, ce n'est que l'entrée de l'ancien bureau de Rogue, le passage secret c'est plus loin !" Mais Lou avait parfois l'habitude de parler pour parler.

- Euh, on y va ?

Elle attendait les instructions du chef !

Oui, j'avoue que je l'aime bien aussi



Il regarda la jeune fille en rigolant avant de répondre.

Eh, bien s^r qu'on y va, on l'a pas ouert juste pour l'aérer, ha ha ha Bon, je t'aurais bien laissé passer en premier, galanterie oblige, mais il vaut mieux que je passe devant, histoire de guider... Vu que je connais déjà le chemin...

Il se tourna ensuite vers l'ouverture béante, et en soufflant un L u m o s, il entra dans le passage.

Malgré qu'il n'était pas spécialement grand, il l'était déjà trop pour le passage, et devait avancer la tête penchée en avant pour éviter de frotter son crâne contre le plafond inégal du passage qui devait être en place depuis un moment, vu la couche de poussière qui reposait sur le sol, et qui se soulevait par fines volutes au rythme de leurs pas. De temps à autre, il se retournait pour voir si elle le suivait toujours, et deux ou trois fois, il lui demanda si ça allait toujours.

Enfin, au bout d'un moment qui ressemblait beaucoup à un quart d'heure, le tunnel remonta soudain, pour terminer devant une trappe qui avait l'air fermée. Il se retourna une dernière fois vers la jeune fille, et lui ôta une toile d'araignée des cheveux avant de mettre un doigt devant ses lèvres en forme de 'chut' et de dire à viox basse.

On y est, de l'autre côté de cette trappe, c'est Pré-au-Lard, la cave de Honeydukes, pour être exact...

HJ : Et t'as un nouvel avatar, musclé en plus ^^

Malloy entra dans le tunnel. Lou fut amusée de voir comment il devait baisser la tête, alors qu'elle, petite comme elle était, avait une marge de dix centimètres au dessus de sa tête.

ça sentait l'humidité là dedant. Le renfermé, berk. En même temps, il est bien difficile de faire aéré un passage secret, autant pour le côté "secret" que pour le côté "pratique" car, un long tunel comme ça, ça ne laisse pas facilement entrer l'air ...

Lou avançait doucement, se tenant parfois aux mur pour éviter de dégringoler, surtout que le passage descentdait un peu. C'était étonnant, il y avait encore plus d'araignées que dans le grenier de tante Juliette !

Enfin, ils arrivèrent dans ce qu'elle avait d'abord pris pour un cul de sac, mais quand elle leva la tête, elle aperçut une trappe : l'entrée à la cave d'Honeyduke, comme l'a précisé Malloy.

- Les propriétaires savent qu'ils ont un passage secret chez eux ?

[ Désolé pour le retard ;) ]



Malloy sourit devant la remarque, avant de répondre.

Nan, tu penses bien. Même Dumbledore et le concierge l'ignorent. Je crois qu'i n'y a que peu d'élèves à poudlard qui connaissent ou qui ont connu ce passage. Mais je te suggère la plus extrême discretion si et quand tu l'utiliseras, je n'ai pas envie d'être pris dans des embouteillages. Disons que c'est notre secret, ok ? Je suppose que tu n'as pas envie de me faire regretter de te l'avoir montré, n'est ce pas ? Il jeta un coup d'oeil à sa montre. Sans vouloir faire le rabat-joie, il va bientôt être l'heure du repas, on devrait peut être y retourner, sinon ça risque de se voir si on y est pas... Surtout une Préfête... Qu'est ce que t'en penses ?

Auror ? Ouais, ça me plairait bien. En plus Auror Serpentard ça doit être plutôt rare... Au moins autant que Serpentard avec parents moldus, hé hé ! Je sais pas si je suis 'doué' en Défense, mais je suis bon en cours. Parmi les meilleurs, même. Devant l'air légèrement sceptique de la jeune fille, il ajouta Tu sais, c'est pas très facile la vie à Serpentard, quand tes deux parents sont Moldus. Faut sans cesse faire ses preuves, s'imposer. Moi c'est comm eça que je m'impose, en étant excellent. Et c'est toujours ça de pris pour les BUSE et les ASPIC... Et puis j'aime apprendre, en fait. Mais ma spécialité, c'est les Potions, j'aime bien expérimenter des trucs... Il regarda sa montre Faut qu'on se grouille, on va être en retard

Il se hâta encore un peu plus, entraînant derrière lui la jeune fille, et bientôt ils furent devant la sorte. La statue s'était remise en place, mais il suffisait de la pousser pour rressortir. Il sortit à nouveau sa Carte, prenant bien soin de la cacher , et la toucha de sa baguette.

J e j u r e q u e m e s i n t e n t i o n s s o n t m a u v a i s e s !

La Carte se crecouvrit à nouveau d'un échevau de fil, et il vérifia que personne n'arrivait dans les minutes qui suivaient, puis quand il fut rassuré sur ce point, la toucha à nouveau de sa baguette, et prononça :

M é f a i t a c c o m p l i !

Il poussa la statue, libérant la sortie du passage, et se retrouva bientôt dans le couloir. Il aida la jeune fille à en sortir à son tour, puis repoussa la statue, pour reboucher le trou. Il éteignit ensuite sa baguette d'un N o x ! , puis d'un geste il les débarassa de toute la pousière et les toiles d'araignées qu'ils avaient amassé dans le souterrain.

Et voilà, ni v ni connu !