Je ne me pavanne pas !!!

Invité 12.10.06 18:36

Opale décida, aprés avoir soigneusement ranger ses affaires d'aller un peu dehors, histoire de ses dégouridir les jambes. Elle admirait le coucher du soleil au loin. Un ciel à la fois rose et orange illuminait ce début de soirée. Bientôt les étaoiles commencerait à apparaître au-dessus de sa tête. Il faisait néanmoins plutôt lourd et de ce fait, elle avait laissé sa cape au dortoire. Son petit uniforme lui allait comme gant. Son noeud dans ses cheveux était impeccable et ses chaussures cirées à souhait. Elle avait un visage impassible quand elle était seule. A vrai dire, elle n'avait encore rencontré personne donc ce n'était pas facile pour elle quoiqu'elle était habituée à la solitude. Sa mère lui avait des recommandations comme : " Sois sage et gentille avec tes professeurs et tes camarades ". C'était bien sa mère. Toujours inquiète pour sa petite fille. Enfin, cela rattrapait son père qui se fichait d'elle.

Elle marcha tranquillement jusque sous un chêne et s'y adossa. Elle ramena ses pieds contre elle et mit son menton sous ses genoux. Elle esperait se faire quelques amis. Elle n'en avait jamais eu et se demandait ce que cela faisait d'être avec des gens autres que sa famille ou des adultes en général. Ici, elle était libre, sans ses parents et surtout sans sa mère sur le dos. Elle esperait bien se trouver des copines. Elle ferma un instant les yeux et se plongea dans un semi-rêve qu'elle contrôlait à moitié. Elle adorait cette sensation où son esprit se vidait totalement pour faire place à une situation-rêve quelquonque. Cela lui arrivait souvent mais cette fois, impossible de se concentrer. Des cris venant de droites et de gauche l'empêchait d'arriver à ses fins. Finalement, elle rouvrit ses yeux assez décue, se releva et se remit à marcher longuement. Elle voyait beaucoup de groupes de garçons, de filles, parfois mixtes, rires aux éclats. Cette situation la déprimait. Au moins avec sa mère, il n'y avait pas d'autres enfants mais là... Ce n'était vraiment pas facile.

Elle marchait toujours, tête baissée, n'écoutant plus aucun bruit, comme sortie de la réalité. Soudain, elle faillit trébucher mais quelqu'un la rattrappa de justesse par les épaules. Elle se tourna vers la personne si gentille et balbutia en s'inclinant doucement :

Je suis vraiment désolée... Pardonnez-moi.