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Message  Esther Malfoy 14.09.08 16:52

Elsa Triolet a ecrit : "On devrait toujours se voir comme des gens qui vont mourir le lendemain. C'est ce temps qu'on croit avoir devant soi qui vous tue."

Qu'est-ce que le temps ? Le temps est une notion si quotidienne qu'on croit savoir ce qu'elle cache. On connait tous ce genre d'expression "prends ton temps !", "on n'a pas le temps.", "tu as tout le temps devant toi"... On parle du temps comme si on le contrôlait, comme si on pouvait l'arrêter et le transformer à sa guise. Or même dans le monde magique, il est dangereux d'aller à l'encontre de ce phénomène. Rapelez-vous les mises en garde du professeur Dumbledore à l'égard de sa jeune élève Hermione Granger lorsqu'il lui a remis un Retourneur de Temps. Personne ne devait être au courant, et surtout, en retournant dans le temps, la personne ne devait surtout pas voir son autre soi. Les gens deviennent fou en essayant de contrôler des choses qui leur échappent. Une autre expression dit aussi "là où le temps s'arrête..." Il arrive parfois que la vie s'arrête autour de nous, bien que le monde continue de tourner. Est-ce un moyen de se protéger contre une chose qui nous effrait ? Un refus d'accepter une vérité trop dure ?

J'en connais une pour qui le temps s'est arêté il y a déjà bien longtemps. Pourquoi s'obstine-t-elle à y croire encore ? Folie pure ou manque de lucidité ? Je saurai la réponse et comptez sur moi pour éclairer vos lanternes...

Samedi matin. Quand vous êtes encore un élève, ou un étudiant, le samedi matin est un jour que vous appréciez énormément. Pourquoi donc ? Il s'agit de l'un des seuls jours de la semaine où on peut roupiller jusqu'à pas d'heures sans devoir se sentir coupable de rater une matinée. Le repos des écoliers. Mais pour certains, samedi matin riment aussi avec terrain. Bon nombre d'équipes sportives en tout genre profitent de ce jour Ô combien sacré pour regrouper ses joueurs et procéder à un entraînement assez complexe. A Poudlard, par exemple, Malloy Reinhart s'était arrangé très tôt dans l'année pour réserver le Terrain de Quidditch chaque samedi matin dès 8h pour une séance durant jusqu'à parfois 10h30. Cruel ? Même Esther Malfoy au temps où elle était capitaine de l'équipe n'était pas aussi dure. D'ailleurs que devient-elle ? Après ses débuts prometteurs en tant qu'attrapeur, la jeune fille s'était absentée un long moment et n'avait visiblement repris le chemin de l'entraînement que sous une certaine contrainte. Ce matin là, les Serpentard - tous portant fièrement leurs couleurs vertes - volaient et participaient avec entrain aux exercices de Malloy. Qui sait pourquoi Esther, sans sa tenue, se trouvait discrètement en haut des plus hauts gradins ? Pourquoi tant de discrétion Queen E. ?

FLASH BACK :


Exceptionnellement, ce jour-là, l'entraînement de l'équipe de Quidditch de Serpentard n'eut pas lieu un samedi matin mais un jeudi soir. Tous les joueurs étaient présents sur le terrain depuis une bonne demi heure quand la jeune Malfoy daigna - enfin -faire profiter l'équipe de sa présence. Dès sa seconde année, elle avait intégré l'équipe au poste d'Atrappeur. Elle avait très souvent contribué aux victoires de sa maison et avait toujours été reconnue comme étant une grande joueuse ; son ascension au poste de capitaine lors de sa quatrième année le prouvait. Toutefois, depuis son retour de Ste Mangouste, le jeu de la jeune fille régressait, elle n'avait plus cette joie de jouer et son visage avait perdu tout signe de combat, de rage de vaincre. Esther avait beaucoup perdu physiquement - notamment à cause de l'accident - mais les efforts pour rester ou plutôt revenir à niveau n'étaient pas là. Ce qui avait le don d'excéder le nouveau capitaine, Malloy Reinhart.

- Malfoy tu as intérêt à voler mieux que ce que tu fais depuis le début de cette séance et d'accélérer l'allure avant que je n'ensorcelle un cognard pour qu'il fasse bouger ta carcasse !!


Vexée qu'on s'adresse ainsi à sa personne, E. stoppa son vol et fit face à l'adolescent. Pour qui se prenait-il celui-là ? Il n'avait quand même pas la prétention de lui apprendre à jouer et lui dire ce qu'elle devait faire ou ne pas faire ?? Et si pourtant ma belle ! Serait-ce une perte de plus ? Les yeux sombres, Esther avait la tête des mauvais jours, de plus, elle supportait de plus en plus difficilement qu'on lui donne des directives, autres que celles qu'elle s'impose à elle-même et parfois aux autres.

- Hé ! Qui es-tu pour me parler sur ce ton ?! J'ai dirigé cette équipe bien avant toi, et l'ai faite gagné, ce qui visiblement est loin d'être ton cas ! J'avance à l'allure que je veux, je viens aux entraînements si j'en ai envie, et pourquoi ? Parce que je suis la meilleure atrappeuse de Serpentard. Alors tu me laisses jouer comme j'en ai envie parce que sans moi, vous n'êtes rien qu'une bande d'abruti incapable de gagner un match !

Prétentieuse ? Pas le moins du monde. C'est tellement simple d'avoir raison quand la personne en face a constamment tort. Queen E. dans toute sa splendeur. Elle repartit en vol sans forcer. Ele savait. Mais elle ne voulait pas l'accpeter. Elle ne voulait pas accepter cette maladie qui lui contraignait d'arrêter les matchs de Quidditch surtout si elle devait forcer physiquement. Avec son petit gabarit et sa maladie, son coeur et son corps ne tiendraient pas très longtemps. Elle se devait d'être raisonnable. Le capitaine de l'équipe fut déconcerté devant le mnologue de sa joueuse mais reprit vite ses esprits avant que E. ne vole à l'autre bout du terrain. Ses coéquipiers s'étaient tus et avaient observé la scène sans un mot. Partagés entre l'envie de voir M. mettre un savon à leur atrappeur et la crainte de la voir exclue de l'équipe. Et la sentence du coach tomba dans un silence pesant.

- Malfoy, tu poses ce balai et tu quittes le terrain. Je ne veux plus t'y voir jusqu'à nouvel ordre.


Esther s'arrêta sous la surprise. Toute l'équipe avait le regard rivé sur elle, suspendu à ses lèvres. La reine allait parler. Tous aux abris ? Le regard mauvais, elle jaugea Ash du regard et répondit d'une voix glacial

- Pardon ? Tu me vires ? Tu sais très bien que tu courres à ta perte. Et à celle de l'équipe entière.

- Je ne le redirais pas deux fois Malfoy ! Quitte ce terrain. De toute façon, trouver un autre atrappeur ne sera pas trop difficile vu tes dernières perfomances. Tu es incapable d'atrapper quoi que ce soit, un comble pour le poste que tu prétends occuper. Oui, je dis prétend parce qu'on ne peut pas dire que tu y prend goût. Je ne sais pas ce que tu essayes de cacher mais c'est sûrement cela qui coulera l'équipe. Alors je ne veux plus te voir dans cette équipe avant d'avoir eu un explication claire ou des excuses de ta part.

Des excuses ? Il veut faire tomber la neige en plein mois d'Aout ce jeune homme ? Mais Esther était bel et bien renvoyée de son poste et de l'équipe. Blême de rage, elle descendit sur terre, gagna les vestiaires récupérer quelques affaires et rentra au château sans même prendre la peine de se changer. Les quelques personnes qui la croisèrent ce soir là évitèrent bien de lui poser des questions. Mais la rumeur se propagea très vite et dès le lendemain, tout le monde savait qu'une place dans l'équipe de Serpentard était à pourvoir.

FIN DU FLAS-BACK

Humiliée par ce renvoi, Queen E. répondait sèchement aux enquiquineurs qui venaient lui demandaient pourquoi elle avait quitter le poste, et surtout si c'était vrai qu'elle s'était faite renvoyée. Elle méprisait du regard quiconque riait d'elle, effrayait quelque peu les joueurs de l'équipe, mais surtout, elle essayait de ne rien laisser paraître sur sa maladie. Elle préférait assister de loin aux séances d'entraînements plutôt que d'avouer ce secret. Déjà que les gens la regardaient parfois avec pitié... Il ne fallait pas en rajouter ! Que se serait-il passer si en plein match, la jeune fille avait été victime d'un malaise. Personne n'était au courant, à part Julia peut-être, et personne ne le serait. Jamais.

Manipulation de sa part ? Aurait-elle préparée sa sortie ? Elle qui aime faire parler d'elle, c'est réussi !
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Message  Leo Draco 05.10.08 21:03

    Aujourd’hui, on est obsédé par le temps, à en oublier qu’un autre mal frappe encore plus fort que cette ligne dont on appréhende la fin ; le patron qui perd sa fortune, l’homme politique qui perd sa place, la tentatrice qui perd son visage ou le marathonien qui perd ses jambes peuvent en témoigner, parmi tant d’autres. La perte de pouvoir est, en effet, ce qui peut arriver de pire à un homme. Le destin dans ses instants les plus sombres nous retire nos facilités, notre autorité, nos capacités, ce qui nous rend heureux, ce qui nous fait vivre et, dans ces moments là, peu importe le temps qu’il nous reste, on ne s’en inquiète plus car on ne peut plus en profiter.

Oui, à quoi bon avoir du temps si ce n’est pas pour en faire ce qu’on aime ?


« - Je- Je vais lui donner, il n’y a pas de problème. »

    Pourquoi avait-il accepter, il se le demandait encore, trainant les pieds sur l’allée maladroitement dallée qui l’amènerait au Terrain de Quidditch, levant les yeux au ciel fendu au loin par des élèves en entrainement. Il ne voulait sans doute pas paraître affecté par cette perte de statut. Par fierté ? Sûrement pas. Par pudeur, oui ; Leo n’était pas du genre à s’emporter, fièvre au corps pour attirer l’attention. Par intelligence, aussi ; c’était une décision compréhensible et honnête, même si elle le rabaissait.

    Malgré la fraîcheur déjà douloureuse de Septembre qui lui anesthésiait peu à peu sa main droite légèrement bleutée, il n’osait plonger celle-ci dans la poche qui contenait le badge de Préfet, son badge qu’il allait devoir remettre au jeune Malloy ; il était, là, question de la non-réalisation d’une métaphore, il ne voulait pas s’accrocher à cet objet, pas maintenant, ce ne serait qu’encore plus dur de le donner, le léguer, le perdre.

    Arrivé à l’immense infrastructure de bois et de toiles qui servait de Stade pour ce jeu, Leo vivait la scène assez concrètement pour réaliser ce qui allait se passer et n’envisageait alors que deux retournements de situation possibles : que le nouveau Préfet de Serpentard, Capitaine de l’équipe de Quidditch, ne soit pas sur le Terrain et, dans l’idéal, pas à Poudlard ; ou, de manière plus lâche encore, que la poche droite de sa robe fusse trouée pour que s’en soit échappée l’étoile argentée qui allait tant lui manquer. En venir à penser à ces extrêmes le fit rire alors que, non sans une certaine appréhension, il cherchait une silhouette à la carrure de Malloy. Repérée, l’élégante Queen E. perdue dans ses pensées comme au milieu de ces gradins. A partir de là, Leo ne détourna à aucun instant son regard de l’ombre lointaine de sa petite amie et s’y dirigea le pas décidé, remettant à plus tard l’officialisation de sa perte de pouvoir. C’en avait l’apparence, c’est certain, pourtant ce n’était pas une fuite, plus une question de priorité ; Esther, pour être venue assister à une séance d’entraînement à laquelle elle ne pouvait participer, n’allait manifestement pas bien même si, on le sait, elle est du genre à approcher au plus près la personne à qui elle doit des excuses pour finalement s’en éloigner comme si ça ne l’affectait pas.

    Il se fit discret en rejoignant sa belle, il aurait été bête de se faire interpeller par Malloy alors que ce n’était pas le moment. Il gravit les quelques marches, sauta quelques bancs, pour s’avancer dans la rangée où se tenait Esther.

« - Bonjour, Princesse. »

    Il s’assit à côté d’elle tout en laissant son regard se perdre entre les poursuiveurs qui se lançaient un Souaffle. Là-haut, l’air était encore plus frais mais, contrebalancé par la chaleur humaine de la compagnie, il faisait meilleur qu’à être au sol, seul.


(hs : que c'est mauvais ...)
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Message  Esther Malfoy 18.10.08 12:11

Montesquieu a écrit dans L'Esprit Des Lois : "Pour qu'on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir."

De tout temps, l'homme est attiré par le pouvoir. L'Histoire peut témoigner de cette incessante conquête : guerres, révolutions, renversement politique. Déjà Platon à son époque prévoyait qu'un homme politique était démesuré et ne cherchait que le pouvoir. L'Homme est mauvais par nature. Démesuré. Frugale. Déraisonnable. Et c'est bien connu, le pouvoir attire le pouvoir, et toute personne qui a du pouvoir est tenté d'en abuser. Il est dans la nature profonde de l'Homme de chercher toujours plus que ce qu'il n'a. Ainsi les riches chercheront à gagner plus d'argent, les hommes politiques veulent toujours de plus hautes fonctions et responsabilités. Il en est ainsi depuis toujours. Prenez par exemple ce bon Roi français du nom de Louis XIV qui fut d'innombrables batailles pour dominer le continent ; ou encore l'empereur Napoléon Ier qui partit conquérir jusqu'en Russie pour assouvir l'Europe à son autorité. L'être humain est un éternel insatisfait, un être intéressé. Mais à chercher toujours plus, ne prend-t-on pas d'énormes risques ? Il est rare que l'on gagne en se conduisant comme un crétin. Napoléon, aveuglé par son désir de grandeur, tomba en Russie et l'empire sombra avec lui. A l'image d'Icare dans la mythologie grecque, à vouloir se frotter trop au soleil, on se brûle les ailes. A vouloir être au sommet, on finit par tomber. Et quand on tombe de haut, ça fait mal, mais quand o tombe de très haut, ça fait très mal. La vie est faite de cela : conquête, victoire et désillusions. Ce cycle rythme la vie de l'Homme depuis qu'il existe et ne cessera qu'à son extinction. Il fait partie intégrante de l'homme.

Personne n'échappe à cette recherche perpétuelle de pouvoir. Ni la vieille dame du club de couture du samedi après-midi, ni les sportifs qui se battent pour une place de capitaine de l'équipe, ni les élèves se présentant comme préfet. Personne. Certains gagnent pendant que les autres acceptent leur défaite - ou pas ! Queen E. et L. étaient les personnes de la seconde catégorie. Ils se résignaient plus qu'acceptaient. E. était une jeune fille impulsive qui avait été au sommet de sa gloire à Poudlard il y a quelques années. Mais comme dans tout règne, les trublions sont nombreux. Et parfois, la vie elle-même est aléatoire. Queen E. était hors du trône, déchue. Sur un simple coup de théâtre. Sans pouvoir régenter, manipuler les mutains qui lui faisaient défaut, elle avait été mise sur la touche, comme une vulgaire moldue, attendant son jugement. Elle ruminait ses sombres pensées, observant ses anciens coéquipiers de Quidditch s'entraîner dur en prévision du prochain match : Serpentard - Gryffondor. Son match préféré. Celui pour lequel elle avait toujours tant et tout donné. Pourtant elle ne donnerait plus. Ou juste de la voix depuis les tribunes. Joyeuse perspective. Dévoiler la vérité, son secret lui était inconcevable. Elle signerait par là même sa propre fin. Sa propre déchéance.

« - Bonjour, Princesse. »

Cette voix. Elle ne chercha pas loin pour savoir à qui elle appartenait. Sans un regard, elle savait qu'il s'agissait de L. Son L. Il était l'exemple même de ses victoires. Elle avait toujours su comment le récupérer quand il s'éloignait d'elle. Elle avait toujours su assoir son pouvoir sur lui, déployer son emprise. Non pas qu'elle le manipulait, mais L. était tout pour Queen E. et lui appartenait, en quelque sorte. Elle sentait sa présence sans avoir besoin de se tourner pour le chercher, il finissait ses phrases quand elle parlait... Tous les deux en était à la renaissance du régime, si on compare avec le régime cyclique de la politique. Ils en étaient en quelque sorte, juste après que le régime totalitaire soit tombé. La renaissance d'un Etat. Le bonheur et l'insousciance des débuts prometteurs. Ils se connaissaient trop bien pour ne pas refaire les mêmes erreurs. Espérons le.

Bonjour my Lord.

Son sourire si particulier aux lèvres, le genre d'expression où on se sait pas si la personne sourit ou pas, l'esquisse du mot "oui", ses yeux pétillants rivés sur L., E. l'invita à venir s'assoir à ses côtés. Oublier ses soucis dans ses bras. En lieu sûr entre ses bras câlins. Elle savourerait cet instant, calmement. Elle ne voulait pas lui demander pourquoi il venait se perdre ici, dans ce lieu si impromptu pour lui. Il risquait de lui retourner la question. Elle profitait juste. Silencieusement de sa présence rassurante.
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Message  Leo Draco 26.10.08 13:50

    Le silence nous tue. Littéralement. Anatomiquement. Ne pas savoir, ne pas demander, se demander. Le silence amène des doutes, qui engendrent du stress, qui fait se secréter du chlorhydro-peptique, qui agresse la muqueuse gastro-duodénale et provoque des perforations gastrique et duodénale, des ulcères.

    Être la plus belle des musiques ne fait pas de vous la plus appréciable. Personne n’aime le silence ; c’est à juste titre, il est rarement éloquent. Il est dans la nature profonde de l’Homme de se demander constamment, de se poser des questions, de chercher des problèmes, d’avoir des doutes, de vouloir savoir ; mais de ne pas demander. Dans le vide, le silence résonne alors comme un défaut de connaissance, une absence de réponses, un manque de solutions ; c’est une impasse. Un cul-de-sac dont les murs, tapissés de doutes, vous écrase peu à peu ; si l’on ne veut pas suffoquer, si l’on veut pas que nos organes se mettent à saigner, il n’y a alors que deux solutions et aucunes autres : On rebrousse chemin – la femme au foyer se rappelle qu’elle a confiance en son mari malgré ses chemises tâchées d’un rouge-à-lèvres qui ne lui appartient – ou on franchi le mur – celui qui doutait qu’elle aime la demande alors en mariage.

Bonjour my Lord.


    Un frisson lui parcouru sa nuque dénudée sur laquelle il rabat instinctivement la capuche de sa cape ; ce n’était pas la fraîcheur des premiers jours de Septembre mais la chaleur des premiers émois de l’année. Serrer sa petite amie dans les bras était la source d’un bonheur puissant qui lui fit oublier pendant plusieurs minutes la perte de pouvoir qui le guettait maintenant de plus en plus près. Recherchant un peu plus cette oasis d’allégresse dans laquelle il se sentait libre de toute obligation il se pencha un peu plus vers la Serpentard pour l’embrasser dans son cou à la chair blanche avec une délicatesse un peu gauche, l’image de l’insigne prêt à sauter de sa poche s’étant, maintenant, bien trop ancrée à son esprit.

    Il retira ses lèvres hésitant, et souffla d’autant plus d’exaspération que son regard, replongé vers le terrain en contrebas, se posa avec un mauvais hasard sur le seul joueur qu’il n’avait pas envie de voir : Malloy.

« - Il m’agace », se laissa dire Leo, non sans un certain étonnement à l’avoir pensé à haute voix.

    Il prit une grande respiration et laissa tomber ses coudes sur le banc derrière eux, facilitant ses yeux à se diriger vers le ciel. En réalité, il y a une troisième solution pour éviter l’ulcère et celle-ci consiste à vivre avec une personne en qui vous avez suffisamment confiance, une personne qui compte assez pour vous, pour lui parler avant que des doutes naissent chez elle ; cette personne Leo l’avait trouvé.

« - J’ai pour obligation de lui donner mon insigne de préfet. On m’a demandé à MOI, de lui donner MON insigne. C’est une sorte de punition ou quoi ? On ne peut comprendre que je n’ai pas forcément envie de faire étalage de ma perte de statut, de pouvoir, et surtout pas devant la personne qui me narguera d’en profiter. Ce gars, ça a juste l’air d’être un idiot, et j’ai pas envie de faire toute cette succession de gestes solennels qui le feront de lui quelqu’un de meilleur que moi. Je mérite pas de perde mon poste de préfet comme ça … J’ai ma fierté. »

Oui, le mieux avec le silence, c’est encore quand il n’est pas, n’est-ce pas Queen E. ?
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Message  Esther Malfoy 28.10.08 20:09

Maurice Merleau-Ponty a écrit : "Le langage réalise, en brisant le silence, ce que le silence voulait et n'altérait pas."


Le langage. Merveilleuse invention. On pense bien souvent que le langage est le moyen de communication le plus simple qu'à l'Homme. Pour s'exprimer. Communiquer. Ne pense-t-on pas, à tort, que, sous prétexte que les hommes parlent la même langue, ils se comprennent ? Ne voit-on pas trop souvent des personnes discutant sans se comprendre ? Parler sans s'écouter ? Pourquoi ? Un manque de temps ? D'intérêt vis à vis d'autrui ? Le langage, les mots perdent leur sens profond. Leur signification intense. Les mots se remplacent, les sens se perdent. A trop parler sans s'entendre, sans se comprendre, ces personnes préfèrent se taire, se murer dans le silence. Ce silence tellement significatif. Eloquent. Evocateur. Le silence peut être parfois tellement plus parlant. Prenez l'exemple du mari qui demande à sa femme, qui rentre de sa journée, si elle va bien, si celle-ci attend quelques secondes avant de répondre que ca va, vous pouvez être sûr qu'elle ne va pas bien du tout. Même chose quand elle plonge son regard dans le votre. Chaque silence a un sens profond. Bien souvent, un silence en dit bien plus long que si il y avait un réponse. Ce mutisme peut exprimer tant de choses qu'on ne peut se tromper. On s'y sent en adéquation totale avec l'autre. L. et E. avaient longtemps vécu dans un silence. Pesant ou pas. Sans avoir besoin de communiquer, les tourtereaux se comprenaient. Sans parler. En silence, L. savait de quelle humeur était E. De même la jeune fille parvenait à capter la moindre émotion dans le regard de son amant. Elle sentait ses baisers. Elle vivait ses caresses. Et pas besoin de mots pour cela.

Ce baiser. Gauche mais passionné. Maladroit mais tellement authentique. Véridique. E. les adorait ces baisers là. Elle ne les échangerait pour rien au monde. Elle avait embrassé d'autres garçons mais L. était le seul qui allumait un doux feu en elle. L'unique qui faisait autant battre son coeur. "Tu as peur de me voir partir et moi que tu ne restes pas. Je t'aime, je t'aime, je t'aime je n'aime que toi." Ce refrain revenait sans cesse dans sa tête. Oui elle l'aimait Lord L. Et c'est pourquoi avant même qu'il ne dise cette phrase, vide de sens, dans un souffle, elle avait compris qu'il n'était pas bien. Elle attrapa sa main, leurs doigts s'entrelacèrent amoureusement et E. fit passer par cet infime contact tout son soutien et son encouragement au jeune homme.

- Il m’agace.

Cette phrase échappée de ses pensées, L. soupira. E., à ses côtés, serra un peu plus fort sa main et posa délicatement sa tête sur son épaule. Le regard perdu sur le terrain de Quidditch, elle pensait à ses stupides excuses. Mais également au fait, qu'elle, comme Léo, avait trouvé la personne qui la faisait vivre, qui la faisait sourire et se lever ce matin. Celle en qui elle donnait toute sa confiance. Et les proches d'E. savent combien il est dur de gagner, d'obtenir cette confiance. Elle ne l'accordait que rarement. Alors L., content de bénéficier de cet honneur ?

Oui, moi aussi...

Etonnée également par ses propos, elle laissa de nouveau le silence s'installer et c'est Léo qui le brisa, expliquant par la même occasion sa venue dans les tribunes du Terrain de Quidditch. E. n'était pas au bout de ses surprises.

« - J’ai pour obligation de lui donner mon insigne de préfet. On m’a demandé à MOI, de lui donner MON insigne. C’est une sorte de punition ou quoi ? On ne peut comprendre que je n’ai pas forcément envie de faire étalage de ma perte de statut, de pouvoir, et surtout pas devant la personne qui me narguera d’en profiter. Ce gars, ça a juste l’air d’être un idiot, et j’ai pas envie de faire toute cette succession de gestes solennels qui le feront de lui quelqu’un de meilleur que moi. Je mérite pas de perde mon poste de préfet comme ça … J’ai ma fierté. »

E. resta interdite. Comment pouvait-on lui faire cela ? Elle se redressa lentement et dévisagea L. du coin de l'oeil. Il avait changé. Comme si cette destitution l'avait grandi. Muri. Elle ne saurait l'expliquer mais il avait changé. Elle lui embrassa le ras du cou, le lobe de l'oreille et posa son front contre celui du jeune homme.

Je sais Léo... Tu es fier. Comme moi. Et c'est injuste que tu ais à faire ça. Encore une nouvelle lubie du nouveau directeur. Je ne le comprendrais sans doute jamais, je n'arrive pas à le cerner. Si tu veux, j'irai avec toi L. Je peux le faire pour toi. Je ne supporterai pas que tu sois mal à cause de cette pseudo cérémonie d'institution de pouvoir. Je... C'est vraiment nul.


Comme c'est touchant, n'est-ce pas ? E. parviendrait-elle enfin à s'oublier au profit de celui qu'elle aime - ou dit aimer ? Un grand bien lui fasse ! Mais Queen E. espère-t-elle ainsi échapper à ses obligations ?

HJ : J'ai trop les nerfs !! J'ai fermé la page alors que j'en étais à la moitié !! Ca à intérêt à te convenir lol !
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Message  Leo Draco 29.10.08 17:38

    Les symboles. Des symboles, aujourd’hui, on peut en voir partout. Des signes extérieurs de richesses pour les Grandes familles, des accessoires fantaisistes pour les orignaux, des vêtements troués pour les marginaux ou des épingles illustrées pour les représentants d’une fonction particulière, comme celle d’être préfet.

    L’insigne des préfets est créé pour Poudlard à l’époque où ces fonctions sont instituées, c’est-à-dire il y a plus de 1000 ans. Il s’agit d’une étoile de 5 cm de diamètre seulement, fondue dans un métal argentée, quelque soit la maison pour laquelle elle est réservée. Selon que l’insigne est celui des élèves de Gryffondor, Poufsouffle, Serdaigle ou Serpentard, la couleur du ‘P’ gravé en son centre est, respectivement, rouge, jaune, bleu ou vert. A l’époque, 8 insignes sont créés, pour 2 préfets par maison ; pas un de plus sera fondu entre temps, ces pièces rares se transmettant de mains en mains au fil des années. Aussi prestigieux soient-ils, aujourd’hui, un insigne sera pourtant trainé dans la boue.

    Il n’avait pas eu tort de compter sur elle, il en était soulagé et il n’hésita pas à le lui montrer, embrassant amoureusement, à son tour, la peau fraîche et tendue de son visage. Elle lui apportait son soutient, l’encourager à tenir le coup, lui proposait même son aide et il n’en était pas moins fier pour autant ; c’était donc ça le couple parfait, de l’entraide dénuée de jugements ? Une main tendue qui ne fait pas honte à l’autre ? Il semblerait ; pourtant, Queen E., elle, n’était pas prête à sauter le pas, de peur de tomber bien bas. La curiosité est un vilain défaut, mais quand il s’agit d’aider sa petite amie, considère-t-on l’exception ? Leo se posait justement la question.

    Il sortit l’insigne de sa poche, le métal de l’étoile, au chaud depuis plusieurs dizaines de minutes, lui soulageait alors sa main asséchée par les températures de Septembre. Effet secondaire du froid brûlant ou trahison de ses sentiments, la main du jeune homme était sujette à des tremblements, comme si elle tenait en sa paume un objet vibrant. Il n’attendit pas plus longtemps pour goûter au plaisir de ce qu’il avait eu envie de faire depuis que cette requête lui avait été imposée : il lâcha l’insigne argentée, en ouvrant simplement ses doigts alors que son poing était tourné vers le bas. L’étoile rebondi sur le bois des gradins dans un tintement aigu, de moins en moins audible jusqu’à qu’elle s’immobilise, à côté de son pied, à quelques centimètres d’un trou béant sur lequel la structure se surélevait.

« - S’il le cherche, je lui dirai volontiers où le trouver. »

    Il fit, lentement, glisser son pied vers l’insigne, jusqu’à le pousser, comme au ralentit, vers le vide qui se tenait sous eux. Il n’eu pas besoin de plus de 4 secondes pour faire le geste. Après s’être frottée au bois, l’étoile filante s’écrasa dans un sol de terre meublée par la pluie, de la boue mouvante qui l’enveloppait un peu plus chaque seconde. Il ne la voyait plus de là où il se tenait, de toute façon il ne cherchait pas à la voir. Il souriait, fier et soulagé, comme si son corps venait de s’alléger de ses peurs ; il ne perdit pas de temps pour profiter de ce courage et cette flamme, limite maligne, qui brillait dans son regard.

« - Maintenant que mon problème est réglé, si on passait au tien, Esther ? »
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Message  Esther Malfoy 01.11.08 0:34

Mais Leo, qu'est-ce que tu as fait ?? Tu as perdu la tête ??

Stupéfaite. Surprise. Ebahie. E. resta interdite devant cet élan de courage. Un courage totalement stupide. L. venait de jeter l'insigne de préfet de la maison Serpentard. De la jeter dans la boue. Jamais cette maison n'avait été à ce point abaissée. Le symbole de la maison du Serpent. Traîné lamentablement dans la boue. Comme un vulgaire pin's qu'un enfant jetterait aux ordures. Par cet acte, l'insigne préfectoral perdait tout son prestige. Sa valeur. Sa grandeur. L'insigne de Serpentard traîné dans la boue... E. n'en croyait pas ses yeux. Sous l'effet de surprise, elle s'était levée et avait voulu rattraper l'objet. En vain. Elle le regardait à présent s'enfoncer dans cette bourbe. Impuissante. Effarée, E. tourna lentement la tête vers son compagnon. Bouche bée. Comment avait-il pu ? Le pire c'est qu'il ne semblait pas se rendre compte de l'absurdité de son acte. Non. Au contraire, L. semblait fier de lui. Comme si ce geste le soulageait. E. croisa les bras sur la poitrine et allait rétorquer qu'il ferait bien d'aller récupérer très vite cet insigne avant qu'elle n'y aille elle même. Elle n'eut toutefois pas le temps de mettre sa menace à exécution. L. la devançant.

« - Maintenant que mon problème est réglé, si on passait au tien, Esther ? »

Et son regard changea. Comme chaque fois qu'elle était mal à l'aise et qu'elle ne voulait absolument pas le montrer. Ses yeux d'habitudes pétillants ne furent plus que deux billes vert sombre. Le faible sourire qu'il lui restait se transforma en un rictus pincé. Méprisant. Sa manière de fuire : écraser ceux qui voulaient la vérité. Ceux qui la faisaient aller dans ses retranchements. Oh non, elle n'écraserait pas Leo. Mais elle allait chercher une tangente. Fuir une fois de plus. Choisir une alternative. Feindre n'avoir aucun problème était pour elle une habitude. Habitude que à laquelle tentait son compagnon. Avec acharnement.

De quel problème parles-tu Leo ? Du fait que je me sens obligé d'aller chercher cet insigne moi-même dans la boue tant j'ai honte de ton geste ? Ou du fait que je sois ici. Assise dans cette tribune à regarder l'entraînement de l'équipe sans moi ? Ce qui en soit n'est pas un problème ! C'est lui qui a un problème : son nouvel atrapeur est mauvais. Dans peu de temps, il viendra me demander de réintégrer l'équipe. Le prochain match, Serpentard subira une cuisante défaite, il n'aura pas le choix. Alors, comme tu vois, il n'y a pas de problème.

Calme. Froide. Ces mots avaient fendu l'air comme l'épée aurait fendu la pierre. E. montrait par la même son désir de ne pas entrer plus dans les détails. Mais elle connaissait trop L. pour savoir que celui-ci ne lâcherait pas l'affaire aussi facilement. Il avait ses yeux d'inquisiteur qu'elle ne supportait pas. Comme si il lisait à travers elle. Comme si il sondait ses pensées pour y déceler le vrai du faux. E. était certes, une menteuse née, mais L. avait un sens aigu de la vérité. Consciente qu'elle allait s'emporter, E. cassa la distance qui la séparait de son petit ami, s'assit sur ses genoux. Charmeuse. Un brin sexy dans son slim gris et son petit pull gris. Séduisante. Elle s'approcha lentement du visage du jeune homme. Les yeux légèrement plissés. Ses doigts caressaient sa joue. La main sous son menton, elle l'incita à la regarder. Effleurant ses lèvres du bout des doigts. L'embrassant dans le cou. Tendrement.

Pourquoi n'irions-nous pas nous retrouver dans un endroit connu de nous seuls ? Tranquillement.

Elle avait cet air entendu des jours où il ne fallait pas aller contre ses décisions. L. se trouvait en position de faiblesse. Celui des jours où il fallait satisfaire ces caprices sans plus attendre. Sans opposition. Elle propose, il exécute.

Succombera-t-il au charme de sa petite amie ? Ou préférera-t-il l'affrontement ? Après tout, c'est un garçon... Mais rien n'est moins sûr ! E. échappera-t-elle à l'interrogatoire qu'elle redoute tant ?
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Message  Leo Draco 09.11.08 19:09

    Il pouvait la comprendre. Il la comprenait, elle qui avait grandi avec des valeurs familiales dignes de la noblesse de l’ancien temps. Serpentard était une caste, une élite dont elle faisait partie et dont elle ne pouvait supporter de voir l’insigne être trainé dans la boue, littéralement. Il n’avait pas voulu lui faire de peine, il aurait du prévoir sa réaction, il pouvait s’y attendre ; seulement l’impulsivité, moteur de ce geste, ne lui avait laissé le temps de réfléchir. Il ne se sentait pas désolé pour autant, cette situation, en fait, l’amusait ; ce n’était pas une moquerie, plus de la taquinerie, comme une dispute de vieux couple se terminerait en sourires et embrassades. Prise de bavardise, il allait l’arrêter, la prendre dans ses bras, tout sourire, lui promettre qu’il récupérerait l’insigne avec un ‘Accio’ bien lancé ; mais elle était prolixe, maintenant, et elle parlait ouvertement de son agacement à ne pas être dans l’équipe de Quidditch. Leo s’en doutait, elle n’aimait pas se savoir interdite de jeu, mais il avait encore un doute : le fond du problème était-il vraiment là, voulait-elle vraiment jouer ? Ce n’était définitivement pas le style d’Esther, envier quelque chose et ne pas tout mettre en œuvre pour l’obtenir ; que lui cachait-elle encore ?

« - Mais – »

    Apparemment elle n’était pas décidée à en dire plus. Comme toujours, la Reine ne dévoilait que ce que sa pudeur laissait voir ; en ce qui concernait son for intérieur. En effet, charnellement, elle semblait jouer à un autre jeu et, semblait-il, la pudeur n’en était pas une règle. Elle était en train de le draguer. Aguicheuse dans cette position, tendre dans ses gestes, sensuelle dans son invitation ; difficile de refuser, pour un homme normalement constitué … A priori.

    Il l’embrassa à son tour, la main gauche glissant au bas du dos, la droite portée à la nuque, passant ses doigts, longs et forts, au travers de ses cheveux bruns. Penser que l’invitation était acceptée serait mal connaitre Leo. Après l’avoir tendrement enlacé il la relâcha en la quittant du banc. Debout il lui sourit, tristement, prêt à partir, avant de lui répondre enfin :

« - En fait, j’avais juste espéré qu’on pourrait parler. »

    Il se retourna finalement, commençant à repartir de là où il était venu, les mains dans les poches, comme à son habitude ; même si la politesse et l’amour l’obligeaient à conclure sur ces mots :

« - Je t’aime, Princesse. On se voit plus tard. »
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Message  Esther Malfoy 29.11.08 15:00

Maurice Dekobra a écrit : "La pudeur est la conception la plus raffinée du vice. Elle parachève l'hypocrisie des sentiments."


Hypocrisie. Pudeur. Sentiments. Confiance. Hypocrisie ? Pudeur ? Sentiments ? Confiance ? Hypocrisie ! Pudeur ! Sentiments ! Confiance ! E. se cachait depuis des années derrière ce qu'elle appelait sa pudeur. Une carapace qu'elle s'était créée alors qu'elle était toute petite. Dans la famille Malfoy, aristocrate, où l'honneur prime avant tout autre chose, il était rare de perdre son temps pour des confidences futiles. Les enfants se voyaient dès leur plus jeune âge imposer des responsabilités bienséantes. L'art de la représentation et du paraître. Les plus anciennes familles de sorciers se ressemblent assez : leurs membres cohabitent dans leur grand manoir mais se connaissent peu. Très peu. Trop peu, en vérité. Ils se croisent sans échanger la moindre paroles, sans partager ce qui les angoisse, les font sourire... La jeunesse dorée des grandes familles britannique se retrouve trop souvent livrée à elle-même. Les enfants deviennent alors des adolescents endurcis. Impassibles. Flegmatiques. Mais ce que peu de personnes savent c'est que ces adolescents souffrent secrètement sans parvenir à mettre un mot sur ce qui les effraie. Ce qui leur fait mal. Ils souffrent sans pouvoir l'avouer au monde. Sans pouvoir se l'avouer eux-même. Queen E. s'était tellement mis les autres élèves contre elle, qu'elle se sentait seule. Abandonnée. Incomprise. Garce pour certains. Sans coeur pour d'autres. Beaucoup la craignait, l'évitait ou s'acharnait à détrôner celle qui gâché une partie de leur jeunesse. Mais ce que tout le monde ignorait - même L. - était la peur que ressentait E. La jeune fille était incapable de prendre une décision seule. Toujours entre deux flots. Entre vents et marées. Elle se laissait porter par ses valeurs, sa famille, l'amour de sa vie... Elle se cachait derrière ces faux-semblants. La fuite était son échappatoire. Au pied du mûr, la demoiselle se sentait trahie et se braquer. Incapable alors d'avouer ce qu'elle ressentait réellement.

Quelle réplique donnerait-elle à L. ? Fuite ou affront ? So exciting, isn't it ?


Pensant que L. succomberait à son charme, qu'elle l'envoûterait, elle avait été à mille lieux de penser que le jeune homme l'ignorerait à ce point. Il semblait jouer avec elle. Goûter, savourer sans avaler. Le jeu dangereux de la séduction. Insinuer l'envie et se retirer. Terrible frustration. Queen E. resta bouche bée devant refus. Elle était sûr qu'il avait quelque chose derrière la tête et qu'il ne voulait pas s'enivrait dans ses désirs insinués par sa petite amie.

« - En fait, j’avais juste espéré qu’on pourrait parler. »
« - Je t’aime, Princesse. On se voit plus tard. »


E. - the queen bitch - passa alors de la joie d'être avec la personne qu'elle aimé plus que tout à un agacement au vu de l'attitude de son compagnon. Il opérait en elle un chantage affectif. Odieux. Mais qu'y pouvait-il ? Elle ne se dévoilait jamais à lui et bien souvent, il était le dernier averti des problèmes d'E. D'ailleurs que savait-il de la terrible maladie de la jeune fille ? Connaissait-il les vraies raisons de l'exclusion de la capitaine de l'équipe de Quidditch ? A tout bien y penser il semblerait que L. ne sache rien et tout porte à croire qu'il soupçonne quelque chose. Cette fois-ci E. devra baisser les armes ou le laisser dans l'ignorance au risque de le voir s'éloigner. Une fois de plus. Le voyant partir sans se retourner, sans un dernier clin d'oeil complice, elle laissa échapper dans un souffle

Parler ? Mais parler de quoi L. ? Qu'as-tu en tête ?


Elle s'approcha de lui la mine à la fois perdue et séduisante. Comme une petite enfant qui voudrait qu'on lui offre le plus beau jouet qu'elle ait vu. Comme une petite fille qui voudrait que son papa la prenne dans ses bras et jure de la protéger toute sa vie. Comme une petite fille qui voudrait qu'on s'occupe d'elle à jamais. Entrelaçant ses doigts avec ceux du jeune homme, elle baissa les yeux sachant qu'elle s'aventurait sur un chemin glissant et qu'il ne serait plus possible, une fois engagée, de faire marche arrière.

Que se passe-t-il mon chéri ?
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Message  Leo Draco 15.01.09 0:51

    C’est une habitude chez les Draco, toute journée spéciale est une occasion : pour un bilan et des résolutions. J. Draco décida de tout laisser tomber le jour de ses vingt ans, quand il lui vint à l’esprit qu’il n’était intéressé par les etudes que si elles concernaient la mesure de Dragon sur les côtes d’Asie de l’Est ou ailleurs. La mère de L. se persuada d’accepter la demande de son père, le jour de la Saint-Valentin. Elle pensa au divorce le soir de Noël. Tous, pour le nouvel an, faisaient une liste de résolutions ; un moment au-dessus du papier, à penser à l’année passée et aux mois avenir, à ce qui nous a manqué et ce que l’on devra réussir ; un moment d’hypocrisie où l’on prend notre volonté pour la clé du succès, un moment de naïveté – mais d’espoir.

    Il y avait une habitude chez les Draco, celle de faire des bilans et des résolutions, celle de se rappeler pourquoi on a pu être malheureux et se convaincre qu’on fera tout pour être heureux – des pensées et engagements qui s’estompent avec le temps, s’évanouissent dans le quotidien – mais qui changent l’instant présent. C’était la rentrée. La fin de l’été. Le début d’une nouvelle année. Appelez ça comme vous voulez, pour L. ça n’avait été qu’une occasion de plus pour étaler ses idées dont Esther et l’après-Poudlard avaient été les principaux sujets.

« - Tu ne peux pas me faire ça une année de plus, Esther … »

    Il n’avait pas lâché la main amoureuse qu’elle avait glissé dans la sienne, au contraire, il l’avait serré sur ces mots, veillant à ne pas lui faire de mal, à lui faire comprendre qu’il était, plus que jamais, attaché à elle.

« - Je dois m’excuser. Je ne t’accuse pas. Je te soupçonne. Je ne te menacerai pas. »

    Le vent avait beau souffler depuis des heures, il n’avait, semble-t-il, jamais était aussi fort et glacial. L. sentait sa cape se gonflait, entendait les toiles des gradins frappées avec violence, voyait les poils de ses mains se dresser dans un frisson, en pâtissait pour le doux visage de sa Belle, agressé de la sorte. Il l’a pris dans ses bras. Glissa les mains fines et blanches dans les poches de sa cape, avant de resserrer les sienne sur la taille de la guêpe. Comme si rien d’autre ne s’était passé avant, comme si rien d’autre ne se passerait après, il avait glisser dans le mince espace entre leur deux visages un simple « Ca va ? », murmuré avec sincérité et attention ; avant de reprendre, plus grave, une partie du courant d’air froid passé.

« - J’ai simplement l’impression que tu me caches quelque chose, Esther … Si, maintenant, tu me dis que je n’ai rien à savoir, je te croirai et je ne poserai plus de question. J'en fais la promesse. » Il lui frotta le dos, par simple précaution de santé. « Aussi, il faut que tu saches que je tiens à toi, que je ne souhaite que t’aider, me rendre utile à ton égard, savoir ce qui ne va pas pour mieux te satisfaire ; jamais je te jugerai, jamais je ne réviserai l’estime que je te porte, jamais tu ne perdras mon amour pour m’avoir avoué tes faiblesses … C’est tout le contraire. Je t’aime, Esther. »

Dernier mouvement pour le Serpentard ; Echec et mat ou simple échec ? C’est au tour de la Reine de s’avancer sur le damier ; attention, faire tomber le Roi n’est pas forcément gagner la partie.
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Message  Esther Malfoy 18.01.09 21:51

Emile Zola a écrit : "La vérité est en marche et rien ne l'arrêtera."


Une larme. Une deuxième. Le coeur serré. Ils n'étaient que deux. Deux adolescents enfermés dans leurs secrets qui ne cherchaient qu'à être dévoilés. Le vent soufflait de plus en plus fort autour d'eux. Mais qu'importe. E. savait qu'elle et Leo ne quitterait pas cette tribune sans une explication. Houleuse ? Ou douloureuse ?

« - Tu ne peux pas me faire ça une année de plus, Esther … »


Lui faire quoi ? Ne pas lui avouer ses sentiments ? Ne pas lui pardonner son erreur d'un soir avec Sally ? Ne pas laisser partir cette rancoeur quand elle les voyait, L. et S., ensemble après un cours ? E. essayait de dépasser tout celà, de s'ouvrir au jeune homme. Mais peut-être pas assez ? L. souffrait certainement de ce manque d'amour. Visiblement non. Il avait serré sa main tendrement. Enlacé avec tout l'amour qu'il portait à la jeune fille. E. se sentait protégé. En sécurité. Un état qu'elle n'avait pas ressenti depuis très lontemps. Les paroles de Leo se firent de plus en plus dures, dans le sens où elles étaient si sincères que l'adolescente n'y résista pas. Des paroles pleines d'émotion. Depuis le début de leur relation, c'était toujours L. qui faisait le premier pas. Toujours lui qui criait haut et fort son amour. Et si aujourd'hui tout changeait ? Et si aujourd'hui, le voile était enfin levé sur tous ses non-dits ?


« - Je dois m’excuser. Je ne t’accuse pas. Je te soupçonne. Je ne te menacerai pas. »
« - J’ai simplement l’impression que tu me caches quelque chose, Esther … Si, maintenant, tu me dis que je n’ai rien à savoir, je te croirai et je ne poserai plus de question. J'en fais la promesse. »
Il lui frotta le dos, par simple précaution de santé. « Aussi, il faut que tu saches que je tiens à toi, que je ne souhaite que t’aider, me rendre utile à ton égard, savoir ce qui ne va pas pour mieux te satisfaire ; jamais je te jugerai, jamais je ne réviserai l’estime que je te porte, jamais tu ne perdras mon amour pour m’avoir avoué tes faiblesses … C’est tout le contraire. Je t’aime, Esther. »

Serré contre son compagnon, E. ne semblait plus vouloir le quitter. L'atmosphère était tendue. Au loin, on pouvait voir les joueurs de Quidditch lutter contre les bourrasques de vent si violente. A plusieurs reprises, E. s'étaient demandé si elle n'allait pas s'envoler elle aussi. Mais L. était là. Pour la réconforter. La protéger. La soutenir. L'aider. Mais surtout lui dire qu'il l'aimait. Ses paroles étaient si touchante. Elles avaient traversé la carapace d'Esther et avaient réussi l'effet d'un coup de poignard dans le coeur. Elle crevait d'amour pour le jeune homme. Elle avait ce qu'elle attendait depuis tant d'années : une preuve de sa fidélité.

Tout se mélangeait dans l'esprit de la jeune fille. Devait-elle avouer à celui qu'elle appellerait un jour son mari qu'elle était gravement malade ? Devait-elle lui dire que c'était pour celà qu'elle avait été renvoyée de l'équipe de Quidditch ? Devait-elle également le mettre au courant de la tentative de chantage de J. ? Cette épée de Damoclès au dessus de sa tête était trop pour elle. Des souvenirs tous plus douloureux les uns que les autres lui revinrent en mémoire : l'attaque des aurors, son réveil à Ste Mangouste, la mort de sa mère, la solitude, l'absence de L., leurs retrouvailles... Une petite voix se fit entendre en elle. C'était comme si sa mère lui parlait. Elle comprit qu'elle avait perdu déjà trop de temps avec L. à jouer à des "je t'aime moi non plus" et tous ces non-dits. Elle étreignit L. à l'étouffer et soudain ! Elle craqua. Des larmes à torrent. Elle pleurait comme jamais elle ne l'avait fait depuis qu'elle connaissait son petit ami. Elle l'enlaçait comme si elle allait le perdre à jamais. L'idée même qu'ils se séparent l'effrayait.

La Reine n'était plus sans sa carapace. La vérité allait enfin être dévoilée et croyez moi, vous n'allez pas être au bout de vos surprises. Quand le feu d'artifice a l'effet d'un pétard mouillé...

A l'allure d'une petite fille perdue sans son ours en peluche, E. tentait de contrôler ses pleurs. En vain. Avouer ces faiblesses. Ces failles. Ces plus grandes peurs. Tout cela lui semblait naturel. Comme si le moment était venu pour L. De savoir.

Je suis désolée Leo.C'est toi qui avais raison. Je te cache une chose depuis mon retour à Poudlard. Personne ne le sait, à part mon père et le médicomage. Et maintenant Julia qui l'a découvert je ne sais comment et qui espère y voir une forme de chantage pour que je lui donne mon code. Je suis désolée de t'avoir caché tout cela. Mais...


Les joues humides de larmes. Les yeux rougis. Brillants. Elle se dégagea lentement de l'étreinte du jeune homme. Elle lui fit face un bref instant mais c'était au dessus de ces forces de soutenir ainsi son regard. Elle se sentait déjà diminuée. Et elle ne lui avait encore rien avouer. Lui tournant le dos, elle se dirigea vers la rembarde de la tribune. Le vent lui cinglait le visage, le froid se faisant sentir sur ses joues mouillées. Le regard perdu sur le terrain de Quidditch, E. parla enfin.

Je suis malade Leo. Gravement malade. Du genre, malade du coeur.

La tête baissée. Elle ne pouvait en dire plus. Elle sentait monter en elle une détresse que rien sauf peut-être L. ne pourrait atténuer.

Une Reine malade ; un Roi au pied du mur. A qui de relancer le jeu ? Entrez dans la valse des aveux.
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Message  Leo Draco 21.01.09 20:11

    Il y a des personnes qui changent vos vies ; qui n’y apportent rien de matériel, rien de concret ; des personnes qui vous font simplement avancer, changer, grandir ; en vous apprenant , vous conseillant, ne serait-ce que l’espace d’un instant.

    Il n’avait jamais cessé de s’élever avec elle ; il avait enfin connu l’amitié et l’amour, l’entraide et le partage, l’écoute et la gratitude ; Esther avait fait de Leo celui qu’il était aujourd’hui, il lui devait une vie perfectionnée, peut-être même son existence – qui sait si sans elle il n’aurait pas désespéré ?

    Élevé de la sorte, longtemps avait pu mûrir en lui un certain égoïsme, un égocentrisme, un manque d’altruisme, voir de sociabilité. Ce qui paraitrait paradoxal pour beaucoup, ne l’était pas pour Leo qui connaissait sa petite amie : elle l’avait pris par la main, le guidant au-delà de la méfiance d’autrui, lui rappelant le sens de la famille, celui de l’amitié, l’intérêt de la communauté, elle qui avait remis en question tant d’acquis philosophiques, tant d’idées qui paraissaient justes, lui rappelant qu’il était toujours bon de savoir avancer, loin d’une inutile prétention démesurée.

    Il avait besoin d’elle.

    Une nécessité qu’il voyait brutalement compromise, par la maladie.

    Ses sens sommeillaient ; il n’avait plus conscience de son environnement ; le vent, le froid, les cris des joueurs sur le terrain, tout semblait loin de lui maintenant, loin du cocon dans lequel Leo avait enfermé sa petite, d’une étreinte précaire, rendue instable par les douloureux sentiments qu’elle étouffait.

« - C’est grave ? » Avait-il posé, visiblement inquiété, ses lèvres roses embrassant frénétiquement les cheveux bruns de la Belle. - Je … Je ne veux pas que tu me quittes. J’ai encore besoin de toi … De nous. Pour les années à venir … »

    Il se sentait partir, les larmes monter ; il repris son souffle, s’arrêta de parler, profitant d’un soulagement entre deux respirations pour glisser d’ultimes mots qu’il espérait bien placés :

« - Je ne suis un Roi qu’aux côtés de ma Reine ; crois-moi, je ferai tout pour notre royaume. »

    C’est alors qu’il brisa le cocon, la délivrant de son étreinte, s’éloignant de quelques pas, lui tournant le dos, enfilant des gants noirs qu’il trouvait dans sa cape, comme s’apprêtant à partir.

« - Si tu as des problèmes, je t’aiderai à les régler. Tu as parlé de Julia ? Peut-être qu’on devrait commencer par elle. »

Un Roi en guerre pour sauver la tête de sa Reine ? Qu’en sera-t-il vraiment ? Drame, victoire ou rupture ? Finalement, pour le couple, l’année change mais le suspens reste le même, une seule question se pose : leur union survivra-t-elle ?
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